La fin de saison 2023- 2024 ressemble comme une goutte d’eau aux précédentes éditions. Celle de cette année charrie les mêmes problèmes.
Les rumeurs d’arrangements de résultats et de matchs, sans qu’une preuve matérielle ne soit avancée ( comme toujours dirait l’autre ), le problème récurrent de l’arbitrage fortement contesté cette saison à cause de la répétition de fautes arbitrales, auquel est venu se greffer le problème de l’intégrité des rencontres et de la compétition.
Ce point est un gros problème auquel les parties concernées (fédération, Ligue de football professionnel et Sonatrach) ne semblent pas accorder beaucoup d’intérêt. C’est un sujet très sensible parcequ’il flirte avec le conflit d’intérêt et l’intégrité des rencontres et de la compétition.
La plus grande entreprise nationale détient la majorité des actions et du capital des sociétés sportives érigées en société par actions ( SPA ) qui sont la propriété de Sonatrach ( filiales comprises ). Chose expressément interdite par les statuts de la FIFA (Article 20 ) et de la FAF. L’instance faîtière du football algérien devrait se pencher sur ce cas pour, justement, garantir l’intégrité des rencontres et de la compétition.
La corruption et l’arrangement des résultats et des matchs ont de l’avenir tant que les outils et mécanismes pour combattre ce fléau ne sont pas réunis. Reste alors le problème de l’arbitrage qui, comme toujours, empoisonne la fin de saison. Des hommes se succèdent à la tête de la commission fédérale des arbitres ( CFA ) sans que la contestation ne faiblisse d’un iota. les changements perpétuels à la tête de cette structure n’ont pas produit l’effet escompté.
C’est la preuve que la voie choisie n’est pas la bonne. Les heureux élus à la tête de la CFA ont échoué dans leur mission, à cause de leur incapacité ou leur volonté de rompre définitivement avec des réflexes qui ont fait le lit des échecs à répétition.
La VAR, réclamée à cor et à cri par l’ensemble des acteurs du football ne changera pas l’arbitrage tant que des tartuffes continueront de rôder autour de l’arbitrage très souvent dominé l’esprit du règlement de comptes.
Ce n’est pas une vue de l’esprit. C’est une réalité palpable quotidiennement. La meilleure solution pour sortir de cet engrenage, c’est la rupture totale avec les réflexes et actes qui prévalent dans le monde de l’arbitrage. Pour résumer, le danger est partout.