A l’issue de la cinquième édition, le Festival national du sport communicationnel fait cahin-caha son bonhomme de chemin. Ce n’est pas encore du grand professionnalisme mais ça promet à voir des jeunes, garçons et filles débordant d’énergie et d’enthousiasme.
Globalement, ce fut une édition presque réussie n’eut été le cadre choisi pour cette manifestation culturelle. Ce ne sont pourtant pas les infrastructures qui manquent, peut-être lors de la prochaine édition, on songerait à rehausser cette rencontre devant susciter comme l’indique son générique, le spot communicationnel. Un art qu’il faudrait raffiner.
Qu’à cela ne tienne. La DJS de Sétif, par le biais de son jeune représentant, Laid Oussama, a décroché le premier prix de ce festival tenu à Tiaret du 30 décembre au 4 janvier pour divers thèmes liés à l’histoire du mouvement national.
Spot d’une durée d’une minute trente pour chacune des œuvres retraçant un des nombreux tableaux représentatifs de notre patrimoine matériel et immatériel commun, dont les jeunes en tirent fierté et gloire.
C’est d’ailleurs l’objectif recherché à travers ces rencontres dont celui du Festival du sport communicationnel organisé pour la cinquième fois dans la capitale du Sersou.
Le deuxième prix a été décerné par le jury à Ismail Ahmed Abdelghani de Tiaret, le troisième à Mouhadjer Abdelbasset d’El Oued suivi par un prix du jury pour la wilaya de Béchar.
Pas moins de soixante-dix participant(e)s venant de 25 wilaya ont été les hôtes de la ville de Tiaret pour présenter leurs œuvres ponctuées d’ateliers d’initiation aux techniques de prise de vue et montage, visites de sites historiques, notamment vers «les Djeddars», la grotte d’Ibn Khaldoun qui a servi à l’écriture des prolégomènes au «Haras national chaou-chaoua» et dans les dédales de la vieille ville sous une bonne ambiance. Festival organisé par le ministère de la Jeunesse et des Sports, à travers sas direction de wilaya en collaboration, localement avec l’association Enassim.
Le commissaire du festival, Belkaissaria Mohamed, a d’ailleurs déclaré : «Chaque wilaya avait concouru avec deux œuvres (spots communicationnel qui ne veut pas dire spot publicitaire.» En expliquant : «Des recommandations ont été émises et les participants priés de ne pas faire dans le plagiait et le copier-coller qui brise tout esprit d’initiative.»
Des prix symboliques de dix mille à quarante mille dinars et des attestations de participation ont été remis aux lauréats et aux participants au terme de cette rencontre en présence du DJS, Amar Sellani, du représentant du conseil de la jeunesse, du directeur de l’université de la formation continue et une brochette d’invités.
Cela intervient alors qu’à Sétif, un autre enfant de Tiaret, Fethi Medjahed, a été l’heureux lauréat du Festival national du graffiti pour son œuvre sur… l’optimisme. Une note d’espoir pour les jeunes Algériens en ce mois de janvier prometteur.