Le 16e Festival national de la musique et de la chanson citadine de Annaba a été ouvert, jeudi soir, par l’exécution de chants authentiques du malouf et du haouzi.
L’ouverture du festival a été faite en présence d’un public nombreux composé de mélomanes et de familles.
Le représentant du ministère de la Culture et des Arts, Saïd Hamoudi, a prononcé une allocution dans laquelle il a mis l’accent sur la richesse du patrimoine musical algérien, soulignant que de telles rencontres consolident l’importance de l’acte culturel et encourage la créativité dans ses diverses formes.
L’artiste Leila Boursali a ouvert la soirée en interprétant des chants haouzi Ana libghit et Habib el Kalb, avant de surprendre les spectateurs par un inattendu duo avec Kamel Bennani, alternant le malouf et le haouzi.
Kamel Bennani s’est produit également avec l’orchestre Dar El Andalous de Annaba, il a interprété Ya bahi el djamel, et Ana lemdellel vivement applaudis et salués par des youyous.
Les élèves de l’école communale de musique et de danse classique Hassan El Annabi ont pris part à l’ouverture du festival. Ils ont présenté un spectacle Aars annabi montrant le patrimoine algérien.
Pas moins de 21 artistes et associations de plusieurs wilayas du pays sont au programme du 16e Festival national de la musique et de la chanson citadine, dont Iyès Ksentini, Manal Gherbi et Noria, représentant les genres malouf, haouzi, chaâbi et kabyle.
Le festival prévu pour six jours a programmé également des rencontres de formation sur la musique andalouse et les instruments de la musique citadine.
Organisée par le commissariat du festival et le ministère de la culture et des arts, cette manifestation supervisée par la direction de la culture et des arts de Annaba se tient au théâtre régional, Azzedine Medjoubi.