La pièce de théâtre Dar Rabbi, tiré du texte d’un des pionniers du 4e Art algérien, Ould Abderrahmane Kaki, qui célèbre dans ce texte rare l’impulsion libératrice et anticoloniale, a été présenté lundi soir par l’association «Murustaga»pour les arts dramatiques et le cinéma de Mostaganem.
Cette pièce présentée en compétition du 54e Festival national du théâtre amateur, ouvert à Mostaganem le 13 juillet, relate l’histoire de deux prisonniers en fuite, El Kadi et Slimane, qui se retrouvent par hasard en plein désert dans un lieu dit «Dar Rabbi» où il seront rejoints par d’autres fugitifs. De jeunes comédiens comme Mohamed Allane, Hocine Bouhellalen, Ahmed Belmoumen, Abdelaziz Chibani, Abdelkader Maârouf, Belkacem Maghtit ou encore Abdelhak Tahiri ont restitué le combat des détenus pour les causes libératrice qui les avaient menés derrière les barreaux Le metteur en scène Mohamed Amine Mouffok a fait le choix d’intégrer un volet chorégraphique à cette œuvre appuyé par une musique de circonstance composée par Mansour Touahria avec une grande symbolique de libération et de combat pour la liberté et des allusion à la lutte algérienne pour son indépendance et à la décolonisation du continent africain.
Cette pièce inspiré du texte du grand dramaturge Ould Abderrahmane Kaki propose un «regard neuf sur les luttes anticoloniale qu’ont mené de nombreuses sociétés africaines pour se réapproprier la terre spoliée et défendre leurs droits et libertés», indique le metteur en scène.Mohamed Amine Mouffok a également confié que le défi de ce montage réside dans l’adaptation de ce texte et de lui créer une fin, la dernière partie de l’oeuvre de Kaki ayant disparu. Il a également précisé que cette pièce n’a été jouée devant le public qu’à une seule occasion en 2006. Après quatre jours de compétition et la participation d’une dizaine de productions, le 54e Festival national du théâtre amateur de Mostaganem devra prendre fin dans la soirée de mardi avec la cérémonie de remise des prix.