Quatre mois plus tard la Confédération africaine de boxe (CAB) ne reconnaît pas l’élection de Youcef Khelifi, qui a été élu président de la Fédération algérienne de boxe ( FAB) en décembre dernier.
Dans une correspondance transmise à la FAB, dont une copie au ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) et à l’instance internationale de boxe (IBA) la Confédération africaine de boxe s’est dite très inquiète «des informations concernant la soi-disant suspension et substitution du Président de la Fédération algérienne de boxe, Ferhat Fazil Abdelnour, par le ministère algérien des Sports.
Selon la Constitution de l’AFBC, l’article 11.1 (g) et l’article 5.1 (c) de la politique d’adhésion à l’IBA, la Fédération nationale gère ses affaires de manière indépendante et les gouvernements et autres autorités publiques ne sont pas autorisés à interférer dans ses processus de gestion ni à nommer des membres de ses organes directeurs».
Aux yeux de la CAB la suspension de Ferhat Fazil est irrégulière «le remplacement du président ou de tout autre membre exécutif de la Fédération doit être effectué par un processus d’élection démocratique qui respecte la constitution de la Fédération nationale et les règlements pertinents de l’AFBC/IBA. J’en profite pour vous rappeler que, conformément à la politique d’adhésion à l’IBA, articles 5.6 et 8.2, il est stipulé que : ‘‘Dans le cas où une fédération nationale envisage de tenir un congrès ou une assemblée générale de ses membres afin de ( i) élit son président et/ou (ii) élit les membres de son comité exécutif ou de son conseil d’administration et/ou (iii) adopte ou modifie ses statuts ou sa constitution, l’avis d’un tel congrès doit être donné à l’IBA/AFBC au moins un mois avant la date du congrès en précisant le lieu».
Ainsi suite à cela, la Fédération algérienne de boxe sera dans l’obligation de répondre à l’instance africaine avec des arguments à faire valoir. A défaut, elle risque de s’exposer à d’éventuelles sanctions.