FAF : Un chantier à n’en pas finir !

19/10/2023 mis à jour: 00:55
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Walid Sadi, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), découvre, chaque jour, l’ampleur du chantier qui l’attend à la tête de l’institution qu’il dirige depuis un mois (21 septembre 2023). 

D’ailleurs, il est au four et au moulin depuis le premier jour de son investiture qu’il a inauguré en effectuant une visite au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et l’annonce du retrait de la candidature de l’Algérie à l›organisation de la CAN-2025, suivie de la répartition des tâches et missions des membres du Bureau fédéral, de la fin de mission du président de la LFP, Abdelkrim Medouar, ainsi que celles du secrétaire général de la FAF, Mounir D’bichi et du DNT, Mustapha Biskri, remplacés poste pour poste par Nadir Bouznad et Mensour. Il a également pris contact avec la firme Adidas et un spécialiste de l’entretien du gazon et était présent à la cérémonie du tirage au sort de la CAN-2024, décalée à 2024 en Côte d’Ivoire avec, dans la foulée, la prise en charge de tous les aspects de l’intendance en lien direct avec la préparation du séjour des Verts à la CAN qui débute dans moins de 100 jours. Pas seulement, il a par la suite visité le siège de la FIFA où il a rencontré le président Gianni Infantino, puis s’est rendu à Al Ain, aux Emirats arabes unis, où il a assisté au match amical Egypte-Algérie (1-1), sans oublier la réunion tenue avec le sélectionneur national, Djamel Belmadi, à l’occasion de la dernière fenêtre FIFA (mois d’octobre). Son agenda est très chargé et il en sera ainsi tout au long de la tranche du mandat pour lequel il a été élu. 
 

Mardi dernier, quelques heures après son retour à Alger, il a rencontré les représentants des clubs, joueurs, entraîneurs concernés par le problème des dettes et créances qui empoisonne leur quotidien. Il aura besoin de beaucoup de temps pour défricher le terrain. Il a hérité d’une situation catastrophique. Sur le plan financier, les feux sont au rouge. Pendant longtemps, la fédération a mené un train de vie peu en rapport avec ses moyens. Des services habilités sont sur les dossiers. La politique de recrutement et salariale est pointée du doigt. 

Concernant les aspects techniques, le président n’a pas caché son scepticisme. La situation de l’arbitrage lui inspire beaucoup d’inquiétudes. L’état dans lequel se trouvent des ligues lui fait perdre le sommeil. Le dossier des dettes des clubs vis-à-vis de leurs différents créanciers, plus particulièrement les joueurs et les entraîneurs, a rebondi au lendemain de son élection. 
 

C’est ainsi qu’il a reçu, avant-hier, des dirigeants de clubs et des représentants de joueurs et d’entraîneurs pour trouver les voies et moyens pour un règlement à l’amiable de la situation. Malgré tout cet agenda très chargé, il s’est projeté sur l’extérieur à l’effet de réintroduire la FAF et ses représentants dans les rouages de la CAF et de la FIFA, par la suite. Vaste programme. C’est pour cela qu’il a inscrit, dans son programme de candidat, la création d’une task force dont l’action touchera tous les segments du football. C’est peu dire que Walid Sadi a hérité d’une situation très difficile aggravée par la politique de la fuite en avant qui était de mise auparavant. 

 

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