La Fédération algérienne de golf fait partie des instances sportives les plus décriées. Ça c’est une réalité qui date depuis plus d’une décade. El Watan a souvent été sollicité par des acteurs de cette discipline olympique pour dénoncer les scandales et les problèmes qui n’en finissent pas.
Cette fois, c’est l’ancien sélectionneur national, Abderrahmane Mechlah qui sort de sa réserve pour dénoncer «la gestion chaotique de la Fédération algérienne de golf (FAG)» et mettre la lumière sur «l’accumulation des irrégularités au sein de la Fédération».
M. Mechlah a officiellement saisi le DG des sports au niveau du MJS tout en rédigeant un courrier détaillé des faits au ministre de la Jeunesse et des Sports, dont El Watan détient une copie. Un constat amer que vient d’établir notre interlocuteur affirmant détenir des preuves tangibles sur des dérives qui n’honorent pas cette discipline et qui l’empêche même de prendre son essor parmi les autres disciplines du sport national.
Il est clair qu’il est difficile de relater tous les problèmes énumérés par l’ancien sélectionneur national, faute d’espace, mais nous essayerons d’évoquer les plus importants. M. Mechlah a d’emblée affirmé que «le président de la FAG a été élu par des clubs fictifs, non structurés et sans athlètes et que ce dernier use toujours de la politique d’exclusion au lieu de travailler dans la cohésion et le renforcement de la Fédération».
Il annonce qu’il est lui-même victime de cette pratique. «Le président de la FAG a exclu l’entraîneur national sans conseil de discipline. Idem pour la première équipe nationale qui a pourtant représenté dignement le pays au Jeux Panarabes (3e». M. Mechlah poursuit sans ambages : Il y a eu aussi « Marginalisation de cinq anciens clubs formateurs et anciens golfeurs expérimentés et exclusion du 1er vice-président aussi».
M. Mechlah, qui a occupé aussi le poste de DEN et DOS de la FAG, dénonce la mauvaise gestion au niveau de la Fédération avec l’absence d’une stratégie et d’un projet futuriste pour le développement de cette discipline. Il interpelle le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS) à intervenir pour mettre un terme à ces «comportements néfastes» et sauver la discipline.