Mardi 10 mai, le président algérien reçoit le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, selon un communiqué de la Présidence, avec en prime, une invitation de Poutine pour venir à Moscou.
Le lendemain, mercredi 11 mai, le général Chengriha reçoit le général Weirmann, chef de l’état-major militaire de l’OTAN, selon un communiqué du ministère de la Défense nationale. Rien n’a évidemment filtré sur les deux rencontres mais rien n’empêche de faire des tentatives d’analyses, la première visite s’est faite à la Présidence avec la Russie et on sait que le président algérien ira à Moscou, l’autre visite de l’OTAN s’est faite au ministère de la Défense mais personne n’a invité Chengriha à Washington.
On sait aussi que l’Algérie est devenue importante, pas grâce à la clairvoyance de Kamel Rezig mais parce qu’il y a une guerre entre la Russie et l’Occident, avec les conséquences sur la géostratégie, le gaz, blé et dérivés.
Le principe de neutralité est tout à l’honneur de la diplomatie algérienne, qui a toujours respecté la légalité internationale même si en interne c’est autre chose. Sauf qu’en physique, des particules, le proton et le neutron, qui composent chaque atome de chaque élément, sont composés de quarks mais différents, le proton ayant une charge positive, le neutron une charge nulle.
Sauf que le neutron se désintègre avec émission d’un boson W- en un proton, un électron et un antineutrino, et si c’est un neutron à l’extérieur d’un noyau, sa durée de vie moyenne est de 15 minutes.
A l’inverse, le proton est éternel car sa désintégration n’a jamais été observée, sa durée de vie moyenne étant au minimum, selon les calculs, de l’ordre de 2,1 × 1029 ans, c’est-à-dire 2000 milliards de milliards de milliards d’années, soit beaucoup plus que les sommes détournées par Ali Haddad. En bref, le proton, positif, est éternel, le neutron, de charge nulle, ne vit que 15 minutes à l’air libre. Après, qui dit que nous devons respecter les lois de l’univers ?