Oui, et maintenant ? C’est la lancinante question qui revient sur les lèvres des supporters algériens depuis le mardi noir (23 janvier) qui fera date dans l’histoire de l’Equipe nationale. L’humiliante défaite (0-1) et élimination au premier tour de la CAN-2023 en Côte d’Ivoire, contre la Mauritanie, ne sera pas oubliée de sitôt par les supporters.
Malgré cela, la vie de l’Équipe nationale ne va pas s’arrêter à ce match perdu. Il faudra vite rebondir pour, d’abord, chasser le doute et, ensuite, remonter la pente et revenir au premier plan.
C’est la tâche à laquelle s’est déjà attelé le président de la fédération Walid Sadi. Il est obligé de prendre ses responsabilités. Cela commence par le traitement du dossier du sélectionneur.
Dans l’esprit du premier responsable du football, l’équation est simple. S’asseoir autour d’une table avec Djamel Belmadi pour officier la fin de la relation de travail de la fédération avec lui. Selon des sources présentes à Bouaké, les deux hommes ont déjà ouvert ce dossier, exprimé leurs points de vue.
Une décision finale sera prise dans quelques heures, dit-on, dès le retour de la délégation à Alger prévue aujourd’hui.
Pour rappel, les deux parties sont liées par un contrat qui court jusqu’en 2026 «sans objectif clair et précis», note un dirigeant fédéral. Les deux hommes devraient rapidement trouver un deal pour ouvrir la voie au recrutement d’un nouveau sélectionneur. Sur ce chapitre, il y a deux options. La piste de l’entraîneur local ou celle d’un coach étranger. Celle-ci aurait les faveurs du président et du Bureau fédéral.
Déjà, deux noms sont cités. Ceux de Hervé Renard et de Vahid Halilhodzic. Le premier est sous contrat avec la Fédération française et le second est libre sur le marché. Tous deux présentent l’avantage d’avoir longtemps travaillé en Afrique et de bien connaître le football continental. La FAF paraît disposée à casser sa tirelire pour attirer l’un d’eux. Elle sait qu’elle doit faire vite.
Les matchs des éliminatoires de la Coupe du monde frappent à la porte. Avant, il faudra négocier la fin du contrat de Djamel Belmadi qui peut faire valoir les deux ans de contrat qui lui restent. S’il décide de partir de son propre chef, son indemnisation paraît dans les cordes de la fédération. Affaire à suivre.