Le remplaçant de Nabil Kouki devrait commencer sa mission par le big match des quarts de finale de la Ligue des champions face à l’ES Tunis.
La gestion du volet technique de la formation sétifienne collectionnant ces derniers temps les échecs, sera, nous dit-on, confiée à un «mystérieux» coach serbe.
Sachant que son identité est enveloppée par le sceau du secret. Pour certains, le «mystérieux» entraîneur serait un certain Milovitch qui aurait exercé ces derniers temps en Libye. D’après une source proche du club, le remplaçant de Nabil Kouki devrait commencer sa mission par le big match des quarts de finale de la Ligue des champions.
Selon notre contact, le Serbe s’engage pour six mois avec une option de prolongement du contrat avec un salaire mensuel de 7000 à 8000 euros. L’on apprend que le Serbe sera accompagné par son propre staff. Avec une telle donne, la mission de Rédha Bendris prendra fin juste après la rencontre ESS-MCA, comptant pour la 25e journée de la Ligue 1.
N’ayant sans nul doute pas admis les critiques d’une certaine presse ne caressant pas dans le sens du poil, Serrar, conduisant l’Entente tout droit vers le mur, fait dans la rétention de l’information. Pour éviter toute «fuite» de l’intérieur du club, il a opté pour une administration parallèle. Celle-ci s’est chargée de l’envoi de l’invitation et de l’achat du billet au fameux entraîneur.
Pour un problème financier, le recruteur en chef de l’ESS opte finalement pour le «moins disant». il convient de souligner que Hubert Velud qui avait tout réglé, n’a pas, nous dit-on, accepté et admis le revirement de dernière minute de son interlocuteur. A la place des 13 000 euros/ mois, ce dernier lui aurait fait une contreproposition de 9000 euros.
Pas dupe, le technicien français connaissant parfaitement le mode de fonctionnement de l’actuelle direction de l’ESS, tourne la page. Dans un autre registre, l’autre affiche des quarts de finale de la Ligue des champions ESS-EST est désormais fixée pour le vendredi 15 avril courant. La confrontation sera dirigée par le Sud- Africain Victor Gomez.
En programmant le derby maghrébin pour le 15 du mois, la Confédération africaine fausse, le moins que l’on puisse dire, les calculs des Ententistes dans l’obligation de disputer trois confrontations en sept jours.
Soit une rencontre tous les 2,33 jours. Pour rappel, les partenaires de Djabou dépourvus de gros moyens de récupération devaient donner la réplique au MCO, le 9 avril, le MCA le 12, et l’ES Tunis le 15. La répétition des matches à grands enjeux complique un peu plus la mission des Sétifiens exténués par le marathon et les errements de leur direction.
Le limogeage du manager, l’erreur fatale
Sur un coup de tête, le président du Club sportif amateur (CSA) dont l’apport est nul, décide de «dégommer» le poste de manager ou directeur sportif du virtuel organigramme du club.
Coincé entre le marteau et l’enclume, le président du conseil d’administration, qui n’avait pas le choix, entérine sans brancher. Détenant des «vérités» qui dérangent et éclaboussent, le limogé n’est autre que l’ami de Fahd Halfaya, le directeur général en «stand by» depuis la rencontre AmaZulu–ESS. Après l’euphorie des premières heures, le PCA gérant sans le sou, se rend à l’évidence.
Faisant dans la fuite en avant, le PCA s’accrochant vaille que vaille à son poste, quitte à mettre en péril son club, n’abdique pas. Pour sortir du «piège» et trouver une source de financement, il reprend, nous dit-on, contact avec Bouaoud, en l’invitant à reprendre du service, et ce, comme si de rien n’était.
En manœuvrant de la sorte, le PCA voulait certainement utiliser le manager pour pousser Halfaya, qui a dépensé de ses propres deniers pas moins de 70 millions de dinars, à revenir à de meilleurs sentiments et continuer par-là même à répondre aux besoins d’un club submergé par les dettes. Bref, ne dit-on pas «tel est pris qui croyait prendre» ?