C’est la question qui taraude l’esprit des milliers de supporters et que ne cesse de se poser la grande famille de l’Entente.
Aux dernières nouvelles parvenues du lieu du stage en Tunisie, les pourparlers engagés par le coordinateur, ex-capitaine et ancien coéquipier de Ahmed Kendouci, en l’occurrence Abdelmoumène Djabou, avec les dirigeants du Ahly (club employeur du joueur, lequel fait l’objet d’un prêt vers le club égyptien Ceramica Cleopatra FC, sont sur la bonne voie et même confortés par le groupe Sonelgaz.
Il faut savoir que depuis la fameuse transaction du joueur Ahmed Kendouci vers le club du siècle égyptien, le National Ahly du Caire, les supporters sétifiens suivaient, au quotidien, l’itinéraire sportif de leur idole en caressant, en leur for intérieur, l’espoir de le revoir un jour porter le maillot Noir et Blanc si la situation financière venait à s’améliorer.
Il est vrai que depuis l’arrivée du groupe Sonelgaz, à la même période de l’année dernière, avec ses projets grandeur nature et à la dimension de l’Aigle noir sétifien, initiés spécialement pour redorer son blason et lui permettre de reprendre son envol royal à l’échelle locale, continentale et même mondiale, l’espoir est devenu possible et même réalisable.
Voilà pourquoi l’espoir de revoir certains ex-joueurs ayant fait l’objet d’un transfert (forcé) vers d’autres clubs professionnels étrangers dans l’optique de renflouer les caisses de l’ESS afin de lui permettre ainsi de continuer d’exister sur la carte footballistique nationale.
Faut-il rappeler qu’à un moment donné de la vie du club alors que les caisses étaient complètement vides, lors de périodes et opportunités financières cruciales quant à pouvoir payer des dettes de joueurs, d’entraineurs et autres obligations (décisions exécutoires de la FIFA), c’était l’unique solution possible ou passage obligé, voire sine qua non pour sauver ce club mondialiste de disparition.
D’ailleurs à l’époque beaucoup de spécialistes, au fait de la politique de recrutement de joueurs prônée par le club sétifien, considéraient que l’Entente avait de la chance (plutôt de la compétence et du flair dans la maitrise du volet recrutement) d’avoir su dénicher et engagé des joueurs de divers horizons de l’Algérie profonde ayant permis, par leur transfert, la pérennité du club phare de la capitale des Hauts-plateaux de l’Est algérien.
Actuellement que ce soit à Sétif ou du lieu de regroupement de la délégation en Tunisie, ça parle de l’éventuel retour chez l’Entente de l’enfant prodige de Saida Ahmed Kendouci plus que d’autre chose.
Fussent-ils (en dehors du score rendu publique 1-1) les détails technico-tactique ou la manière avec laquelle l’équipe de Réda Bendris avait joué son match amical de préparation face au club tunisien de Gafsa.