C’est à un partage des points que l’affiche de la onzième journée du championnat professionnel s’est terminée. En fait, un nul qui n’arrange personne. L’Entente sétifienne n’a pu enchaîner une deuxième victoire d’affilée après celle acquise à Béjaïa face à l’Olympique Akbou la semaine dernière.
Pour le Mouloudia d’Alger, il vient de ramener un point de l’extérieur, en championnat cette fois-ci, après une défaite à domicile face au Chabab de Belouizdad.
Au vu du déroulement de cette insipide prestation entre deux grands clubs, l’ESS avait plusieurs opportunités de concrétiser en première mi-temps. Les poulains de Réda Bendris n’ont pas pu mettre à profit leur domination territoriale lors du premier half. En revanche, le Mouloudia après une bonne deuxième mi-temps, comparée à la première, doivent s’en mordre les doigts après le ratage de la sentence capitale accordée par l’arbitre Soltani après retour à la VAR. Chargé d’exécuter ladite sentence, Andy Delort a, encore une fois, raté le penalty accordé à son équipe à un moment crucial de la partie (59’). C’est de la même manière que face au CRB que l’attaquant mouloudéen Delort exécute le penalty face à l’Entente. Directement dans les décors. Un tir similaire à un dégagement des 5,5 m. Sinon, lors de cette parodie de football, le (vrai) spectacle était sur les gradins. Le public sétifien a répondu présent et en masse à l’appel de sa chère équipe.
Les fidèles ne se sont pas arrêtés d’encourager leur équipe du coup de sifflet initial, jusqu’au sifflet final. Pour ce qui concerne le jeu, il faut juste dire que les présents au stade ainsi que les téléspectateurs n’ont pas été emballés par le spectacle proposé par les joueurs.
Le ballon ne courait pas cinq mètres que le sifflet de l’arbitre retentit. Il y avait de l’engagement générant beaucoup de contacts entre joueurs. Il est vrai sans dépasser les limites du fair-play prescrites. La preuve, seulement deux avertissements furent distribués (un pour chaque club). Tout comme il faut noter le non-respect de la distance réglementaire des 9,15 m par les deux clubs en présence. Il faut le reconnaître et le dire : l’enjeu a tué le jeu.
La première occasion nette de scorer fut notée à la 35’ au profit de l’ESS. Boukerma d’un tir direct vers le but du Mouloudia a failli marquer. N’était l’intervention (en deux temps) du gardien de but Ramdane. C’est plutôt (très) maigre pour une telle affiche.
La seconde mi-temps fut à l’avantage des visiteurs. Le gardien Boussder (76’) et le capitaine Chaâbi (78’) avaient empêché le ballon de dépasser la ligne de but fatidique sur deux tentatives de Tabti. Malgré les changements opérés par les deux techniciens, aucun changement notable et positif n’a été senti.
Le ballon était pratiquement hors du jeu la plupart du temps. Jugez-en : 45 fautes sifflées, 41 soties en touche, 4 hors-jeu et 5 corners. Pour résumer la physionomie de cette insipide confrontation, chaque équipe a eu une mi-temps avec des moments forts de domination, sans pour autant arriver à changer le score au tableau d’affichage.