L’Équipe nationale a raté son entrée en matière à la CAN 2024 contre l’Angola (1-1). Le résulat et la manière ont suscité un flot de commentaires (négatifs). Ils ont réveillé les démons de la CAN-2022 lorsque les Verts ont été incapables de battre la Sierra Léone. La suite, tout le monde la connaît.
Avant-hier, à Bouaké, l’Equipe nationale a alterné le bon (première mi-temps) et le moins bon (seconde période). A l’arrivée, elle se retrouve avec les mêmes doutes qui l’habitent. Il est evident qu’elle n’arrive plus à retrouver son niveau de 2019 derrière lequel elle court depuis 4 ans. Les propos et déclarations rassurants du selectionneur Djamel Belmadi ne couvrent plus l’incapacité de la sélection à dominer le jeu et imposer sa supériorité.
La situation devient inquiétante pour une équipe qui aspire à un destin continental. Le coach donne l’impression de ne plus maîtriser la situation sur le terrain.
Ses choix de joueurs combinés aux errements tactiques ne sont pas des signes encourageants. 4 ans après le sacre du Caire, les Verts courent toujours derrière ce souvenir. Le staff technique, à sa tête le coach Djamel Belmadi, doit rapidement trouver des solutions, s’il en a la capacité, pour réagir, avant qu’il ne soit trop tard. Le match contre le Burkina Faso prend des allures de match de la dernière chance.
La défaite est interdite. Les Verts se sont mis dans cette situation en concédant le nul (1-1) devant l’Angola alors qu’il y avait de la place, en première mi-temps, pour faire le break. Les raisons de la baisse de régime dans la dernière demi-heure de jeu est matière à inquiétude. Des joueurs semblaient carbonisés et manquaient cruellement de rythme, au moment où l’adversaire a décidé de sortir de son camp et de se projeter vers l’avant.
Ce choix a rapidement porté ses fruits avec une égalisation, sur penalty, somme toute logique et méritée. Samedi, Djamel Belmadi devra revoir ses calculs et aligner les joueurs les plus aptes à soutenir le rythme et répondre au combat physique que les Etalons imposeront.
Des cadres ont été à la peine devant l’Angola. Seront-ils reconduits ? On le saura ce samedi. Des changements sont à prévoir dans les trois compartiments. Et pas des moindres. Atal, Bentaleb, Bennacer et Mahrez ont le plus déçu. Le sélectionneur prendra-t-il le risque de laisser le quatuor cité sur le banc ?
L’attaquant Mohamed Amoura pourrait être la solution de rechange en attaque. Mais il est difficile d’imaginer que le coach se passera du quatuor dans un match qu’il ne faut pas perdre. L’amour propre des joueurs, l’esprit de revanche et le désir de se racheter seront des motivations pour franchir l’écueil des Etalons et se relancer dans la course à la qualification au prochain tour.. .. et au sacre continental qui figure en bonne place dans les objectifs de la sélection.