Energies renouvelables : Le CDER en mesure d’évaluer les qualités des chauffe-eaux solaires

23/09/2024 mis à jour: 03:00
967

Du nouveau dans le développement des énergies renouvelables en Algérie et dans la généralisation de l’énergie solaire. L’organisme algérien d’accréditation (Algerac) a dans ce cadre délivré hier  au  Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) une accréditation, permettant à son laboratoire d’évaluer les qualités techniques et les performances thermiques des chauffe-eaux solaires. 

C’est le premier laboratoire de la région à atteindre ce niveau de certification (conforme à la norme internationale ISO/CEI 17025/2017). Ce qui lui permet d’évaluer les performances thermiques des capteurs et des systèmes solaires, de caractériser leur fiabilité et leur durabilité dans des conditions réelles les plus défavorables et de vérifier si les produits testés répondent aux normes et aux standards internationaux en vigueur. Avec cette nouveauté, le laboratoire est désormais en mesure de réaliser des tests, conformes aux normes internationales, garantissant la qualité et la performance des chauffe-eaux solaires. Ce qui marque un autre pas dans l’engagement du CDER à respecter les normes les plus élevées en matière d’efficacité énergétique et de technologies solaires respectueuses de l’environnement. Intervenant à cette occasion, le directeur du CDER, Noureddine Abdelbaki repris par l’APS, a qualifié l’événement d’«important», concrétisant la stratégie du Centre visant le développement des énergies renouvelables en Algérie.

 Pour sa part, la directrice générale d’Algerac, Wafa Boulesnane, s’est félicitée de cette accréditation, reflétant «l’engagement du secteur vers l’excellence et le respect des hauts niveaux des standards internationaux en la matière», en affirmant que cette qualification «conforte le consommateur et le secteur des énergies renouvelables». Présent à l’événement, le directeur du développement technologique de la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT) auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Djilali Tassalit, a estimé que cette accréditation «encourage d’autres laboratoires à œuvrer pour obtenir des certificats d’accréditation couronnant leurs travaux et recherches». 

Elle permet aussi, ajoute-t-il, d’établir des collaborations avec diverses entités et la création de microentreprises dans ce secteur, générant, ainsi, de la richesse qui appuie l’économie nationale.
 

Copyright 2024 . All Rights Reserved.