En visite lundi à Blida, l'ambassadeur de l'Etat de Palestine, accrédité à Alger, Fayez Abu Aïta, n'a pas cessé de rendre hommage à la position algérienne vis-à-vis de la cause palestinienne.
Lors d'une conférence animée au siège de l'association locale des journalistes et correspondants de presse, il a rappelé l'assistance que l'Algérie demeure le premier pays au monde, qui a ouvert un bureau représentant le mouvement révolutionnaire palestinien, en 1963. «L'Algérie est un pays d'une grande révolution qui ressent les souffrances des opprimés. Plus important, votre pays a été toujours à nos côtés», a-t-il insisté.
Il a rappelé, aussi, que c'est grâce à l'honorable position du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, que l'Afrique du Sud a déposé plainte au tribunal international pour crime contre l'humanité. «Et le fait qu'elle soit acceptée, c'est une manière pour le tribunal de reconnaître ces crimes.»
Il regrette toutefois que la Palestine et sa capitale El Qods, la terre des Cananéens et des Arabes depuis des millénaires, soit judaïser de force. «Ils ont pris de force notre terre, ils ont contraint des familles à s'exiler et ont voulu effacer notre identité millénaire…, Ils veulent tout simplement nous exterminer...» Qualifiant ce qui se passe à Ghaza d'un véritable génocide, il estime que parler de guerre dans cette région est injuste.
«On peut parler, par exemple, de la guerre opposant la Russie à l'Ukraine, mais à Ghaza, c'est plutôt un génocide contre les plus faibles et sans armes, à savoir les femmes et les enfants. D'ailleurs, 70% des victimes appartiennent à cette frange de la société.»
A la fin, il dira que l'urgence actuelle doit être l'arrêt des hostilités de l'entité sioniste envers les habitants de Ghaza.