En marge de la clôture de l’année financière à Tiaret : Le wali fustige les personnes qui bloquent le développement

17/01/2024 mis à jour: 23:00
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Bien qu’il y ait une convergence en points de vue et  d’approches, voire une certaine symbiose entre l’administration et son chef d’exécutif d’avec l’APW, les élus et presque toutes les institutions républicaines, le wali de Tiaret, Ali Bouguerra trouve qu’«il existe des personnes qui sont enclines à bloquer toute action en faveur du développement». 

Discours épique qui tranche avec ceux jusque-là débités sous le ton teinté de paternalisme, voire pédagogique qui intervient en marge de la clôture du bilan financier au niveau du Trésor public. Plus explicite, le tonitruant wali pointe du doigt à la fois les mauvais entrepreneurs, élus, certains représentants du mouvement associatif ainsi que certains citoyens qui bloquent, chacun dans son domaine, le développement à Tiaret, trop souvent pour des intérêts étroits. 

«Certains entrepreneurs, des bricoleurs et casseurs de prix, s’adjugent les marchés puis arrêtent les travaux pour n’importe quel prétexte non sans ester en justice l’administration», a-t-il déclaré. «Ils doivent être blacklistés comme le fait SDC Sonelgaz pour les entreprises avec lesquelles elle travaille.» 

Et d’ajouter : «Certains élus dont des maires doivent comprendre leurs missions au service du développement et doivent se départir de cette mentalité du blocage non sans assortir ces remarques par sa volonté de faire de 2024, l’année de la rigueur et de la qualité.» Ali Bouguerra cite le cas de «50 projets qui connaissaient des retards ou des blocages car lancés sans études pointues alors que certains autres souffrent de certains blocages instigués soit par l’entrepreneur lui-même sous prétexte de la nature du terrain si ce n’est par un quelconque citoyen qui trouve que ce projet passe par sa propriété.»

 «On ne bloque pas un projet de développement pour n’importe quel prétexte», assure-t-il. Friand en exemple, le chef de l’exécutif cite plusieurs autres cas avant de tancer solennellement le maire de Zmalet Emir Abdelkader de «retirer son propos d’une vidéo publique où il s’arroge le droit d’interdire l’accès dans sa commune à un responsable sous prétexte de n’avoir pas été informé».

 Tout en louant les efforts de ce «maire qui a beaucoup fait pour sa commune», le wali demande à l’élu en question de «reprendre le propos, sans nuances, dans une autre vidéo ou par tout autre support médiatique». Une sorte de mea culpa. Cet élu va-t-il s’exécuter ? 
 

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