En bref…

01/02/2022 mis à jour: 08:38
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- Sonartrach : 5% d’augmentation de la production d’hydrocarbures

Le Groupe Sonatrach a annoncé, hier dans un communiqué, une augmentation de 5% de la production nationale d’hydrocarbures en 2021, qualifiant ces données «d’encourageantes».

Dans un bilan des réalisations de l’année 2021, le Groupe pétrolier a précisé que les premiers indicateurs de production révèlent une augmentation de près de 5% de la production d’hydrocarbures, qui passe de 175,9 millions de Tonnes équivalent pétrole (Tep) en 2020 à 185,2 millions de Tep en 2021.

Pour ce qui est du volume de production au niveau des unités de raffinage, la compagnie pétrolière annonce une stabilité de l’ordre de 27,9 millions de Tep en 2021, contre 27,8 millions en 2020.

S’agissant de la production de Gaz naturel liquéfié (GNL), Sonatrach a réalisé l’an dernier une «avancée remarquable» de 14% dans ce domaine, ajoutant que le niveau de production a atteint 26,3 millions de m3 en 2021 par rapport à la quantité produite en 2020 (23,1 millions de m3). Le groupe pétrolier a également souligné avoir couvert les besoins du marché national, estimés à 64 millions de Tep en 2021, soit une augmentation de 9% par rapport à 2020.

En ce qui concerne les niveaux d’exportations, le bilan a fait état d’une augmentation significative de 18% entre 2020 et 2021, ce qui a permis d’accroître les quantités exportées de 80,7 millions de Tep fin 2020 à 95 millions en 2021.

Quant aux importations des dérivés pétroliers, la compagnie nationale a fait part d’une baisse importante des quantités importées (-70%), passant de 859 000 Tep en 2020 à 255 000 tonnes en 2021. La société a également souligné qu’«aucune quantité de carburant (essence ou diesel) n’a été importée l’année écoulée».

- Commerce : L’ANCA appelle à autoriser l’importation «temporaire» des fourrages et des viandes

L’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA) a appelé, hier lundi, au recours, temporairement et exceptionnellement, à l’importation des fourrages et des viandes afin d’encourager la concurrence entre commerçants et contribuer à la baisse des prix et à la stabilité du marché, notamment à l’approche du mois sacré de Ramadhan.

Dans une conférence de presse sur «le marché des viandes et les prix», le président de l’ANCA, Hadj Tahar Boulenouar, a expliqué que «l’importation des aliments de bétails est aujourd’hui exclusivement du ressort d’une entreprise publique, ce qui a engendré la hausse des prix et le désintérêt de nombreux éleveurs ayant préféré abandonner l’élevage».

Il est donc nécessaire, a-t-il plaidé, d’attribuer aux opérateurs privés des autorisations d’importation des fourrages pour encourager les éleveurs à perpétuer leur activité, mais également l’importation des viandes (rouges et blanches), notamment à l’approche du mois de Ramadhan où la demande sur les viandes est plus accrue, soit entre 120 000 et 130 000 tonnes».

Pour assurer des prix compétitifs des viandes durant le mois sacré, M. Boulenouar a appelé à «ne pas accorder des autorisations d’importation des veaux destinés à l’abattage au même opérateur, en vue de garantir la compétitivité et réduire les prix, et ce, dans l’intérêt du pouvoir d’achat du citoyen».

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