En bref…

23/08/2022 mis à jour: 17:57
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- Iran : Téhéran suspend son géant de l’acier de la Bourse

Le plus grand producteur d’acier d’Iran a été suspendu de la Bourse de Téhéran après un rapport parlementaire évoquant des pots-de-vin d’une valeur de trois milliards de dollars. Le directeur exécutif de la Bourse de Téhéran (TSE), Mahmoud Goudarzi, a indiqué à l’agence Fars que les actions de Mobarakeh Steel Company étaient suspendues «en raison de doutes sur la transparence des informations» fournies par le géant de l’acier.

Cette annonce intervient quelques jours après qu’un rapport détaillé du Parlement ait accusé la direction de Mobarakeh, basée dans la province centrale d’Ispahan, de 90 charges, notamment de fraude, de népotisme et de trafic d’influence pour un total de trois milliards de dollars entre 2018 et 2021. Ce rapport de 295 pages affirme que le groupe a versé d’importants montants à des ministères, des institutions judiciaires, des préfectures, la télévision d’Etat, la police, des députés ou encore des imams.

- Chine : La Banque centrale réduit ses taux d’intérêt

La Banque centrale chinoise a abaissé hier deux de ses taux d’intérêt de référence, dans un contexte de fort ralentissement économique exacerbé par une crise de l’immobilier, une semaine après avoir fait de même pour plusieurs taux directeurs. Le «Loan Prime Rate» (LPR) à un an, qui constitue la référence des taux les plus avantageux que les banques peuvent offrir aux entreprises et aux ménages, a été réduit de 3,70% à 3,65%, et celui à cinq ans, référence pour les prêts hypothécaires, a été abaissé de 4,45% à 4,3%, a annoncé la banque.

Ces deux taux sont désormais à leur plus bas historique. Le LPR à un an avait été baissé la dernière fois en janvier, celui à cinq ans, en mai. La mesure est censée encourager les banques à accorder davantage de crédits à des taux plus avantageux, ce qui devrait, par ricochet, soutenir l’activité.

Le secteur immobilier, qui avait servi de moteur à la reprise après la première vague épidémique en 2020, est en souffrance et nombre de groupes se retrouvent à court de liquidités, dont le n° 1 du secteur, Evergrande. Ces difficultés viennent s’ajouter aux rebonds épidémiques de la Covid-19, qui entraînent confinements, fermetures inopinées d’usines et d’entreprises, pénalisant ainsi l’activité.

- Royaume-Uni : Le taux d’inflation inquiète

L’inflation au Royaume-Uni pourrait grimper à 18,6% d’ici le début de 2023, ont estimé, hier, des experts, alors que l’augmentation des prix de l’énergie continue de faire grimper le coût de la vie.

Cela survient alors que l’inflation de l’IPC (indice prix de consommation) a déjà atteint un nouveau record de 10,1% en juillet, et que la flambée des prix des aliments a poussé l’indicateur à deux chiffres pour la première fois depuis 1982. La Banque d’Angleterre prévoit que l’inflation pourrait culminer à 13% d’ici la fin de l’année, mais les économistes de la banque américaine Citigroup avertissent qu’elle pourrait grimper à plus de 18% d’ici le début de 2023.

- États-Unis : La Fed devrait opter pour une hausse de 50 points en septembre

La Réserve fédérale américaine (Fed) relèvera les taux de 50 points de base seulement «en septembre prochain» en s’appuyant sur les signaux suggérant que l’inflation a atteint son point haut et sur la montée des craintes de récession, ont estimé hier des économistes.

La majeure partie des économistes ont dit prévoir une hausse d’un demi-point à l’issue de la réunion de septembre, qui porterait l’objectif de taux des fonds fédéraux (Fed funds) à 2,75%-3,00%.

Les spécialistes tablent aussi sur une hausse de 75 points de base, soit moins d’un sur cinq. L’inflation est toujours au plus haut depuis 40 ans, mais elle a un peu ralenti en juillet, ce qui a influencé les anticipations d’évolution des taux directeurs en renforçant l’hypothèse d’une hausse limitée à un demi-point de pourcentage le mois prochain, après celles de trois quarts de point décidées en juin et juillet.

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