Plusieurs centaines de bulletins de vote par anticipation ont été détruits dans l’État de Washington, qui abrite l’une des courses les plus serrées du pays à la Chambre des représentants.
Ces incidents dans le nord-ouest des États-Unis, à Portland et Vancouver, ont alimenté les craintes d'ingérence et de perturbation dans un contexte de scrutin tendu, à une semaine de la présidentielle américaine. Les autorités locales considèrent ces incendies d’urnes comme une « attaque directe contre la démocratie », visant à compromettre le processus de vote anticipé. Si les dommages ont été limités à Portland, où seulement trois bulletins ont été affectés, l’incident à Vancouver a été plus destructeur, avec plusieurs centaines de bulletins détruits.
Les responsables du comté de Clark, qui comprend Vancouver, ont immédiatement pris des mesures pour sécuriser davantage les urnes, y compris des collectes de bulletins plus fréquentes et une surveillance renforcée, jour et nuit. Les électeurs potentiellement concernés par l’incident sont invités à obtenir de nouveaux bulletins.
Alors que la course pour le 3e district du Congrès de l’État de Washington entre Marie Gluesenkamp Perez et Joe Kent s’annonce particulièrement serrée, cet acte de vandalisme pourrait compliquer davantage le climat électoral déjà sous pression. Ces urnes de dépôt de vote par anticipation, au cœur de théories conspirationnistes soutenues par une frange du parti républicain, demeurent pourtant un élément clé de l’infrastructure de vote pour les millions d’Américains ayant déjà voté. Une enquête est en cours, et le FBI participe à la recherche du suspect, identifié comme le conducteur d’une Volvo, mais toujours en fuite.