À quelques semaines de l'élection présidentielle américaine, la campagne de Donald Trump a intensifié ses efforts pour renforcer la sécurité du candidat face à des menaces accrues, notamment après deux tentatives d'assassinat et des avertissements concernant des menaces venant d'Iran. Selon des rapports de la presse américaine, son équipe de campagne a demandé l'accès à des avions militaires capables de contrer des missiles sol-air, une mesure sans précédent dans l'histoire récente des campagnes électorales américaines.
Par ailleurs, l'équipe de Trump a aussi réclamé des véhicules blindés normalement réservés au président en exercice, des drones équipés de systèmes de surveillance thermique, ainsi que des restrictions temporaires d'espace aérien au-dessus de ses rassemblements et résidences. Ces requêtes visent à maximiser la sécurité de l'ancien président dans le cadre d'une campagne marquée par des menaces persistantes.
Interrogé sur ces demandes, le président en exercice, Joe Biden, s'est montré favorable, affirmant que Trump devait bénéficier de mesures de sécurité équivalentes à celles d'un président. Selon le Washington Post, des courriels échangés entre Susie Wiles, directrice de campagne de Trump, et Ronald L. Rowe Jr., chef des services secrets, révèlent que l'équipe de Trump est mécontente des conditions de sécurité actuelles. Cette insatisfaction a même conduit à l'annulation d'un événement public, obligeant Trump à tenir une rencontre plus réduite avec des journalistes.
Bien que les enquêtes en cours n'aient pas encore établi de lien direct avec l'Iran concernant les tentatives d'assassinat, des responsables américains ont averti la campagne de Trump de possibles menaces venant de Téhéran. Antony Blinken, secrétaire d'État américain, a récemment affirmé que Washington continuait de surveiller de près ces menaces contre Trump et d'autres membres de l'administration américaine.