L’anarchie s’empare du cadre urbain dans la commune d’El Harrach. Le phénomène prend des proportions alarmantes même à travers les principaux axes de l’agglomération.
A Boumâati, situé à une encablure du chef-lieu, le commerce informel occupe les moindres recoins, lui conférant une allure de bidonville. S’ajoute à cela le squat illicite des portions de trottoirs par les commerçants et une bande autoproclamée gardiens de parking. Une problématique qui a incité les résidents de la commune à tirer la sonnette d’alarme. «Nous lançons un appel aux autorités pour mettre fin à ce désordre !» disent-ils.
Ce microcosme de désordre est traversé par un axe routier névralgique, faisant jonction entre les derniers quartiers du chef-lieu et la rocade sud. Une mutation, estime-t-on, encouragée par l’absence des pouvoirs publics sur les lieux. Outre l’insalubrité, s’ajoute à cela une pollution impressionnante générée par les embouteillages, «La localité est envahie par les ordures et les détritus laissés par les marchands anarchiques.
Ces derniers ne se donnent pas la peine de nettoyer derrière eux. La situation qui en découle met la circulation routière à rude épreuve. Cela est dû également aux produits entreposés sur la route gênant le déplacement des véhicules», expliquent les habitants de la localité. «Nous avons supervisés plusieurs opérations de volontariat, cela n’a rien donné. Les services de la municipalité doivent impérativement prendre en charge ce problème qui altère notre cadre de vie», concluent-ils.