L’Ecole internationale des Nations unies (UNIS) tient mardi et mercredi sa quarante-septième Conférence annuelle UNIS-ONU au siège des Nations unies, sous le thème «Tourner la page: un nouveau chapitre de l’éducation», pour tenter de trouver des solutions aux questions principales relatives à l’éducation.
Les présentateurs vont cette année parler de l’avenir de l’éducation, en s’attardant sur la complexité de la santé mentale, le rôle de l’opinion dans la salle de classe, les droits des enseignants et le développement du secteur de l’éducation dans les différents pays.
Les écoliers vont aussi réfléchir à la manière dont les changements climatiques, les crises migratoires et la pandémie de Covid-19 ont marqué de manière indélébile l’éducation.
Ils vont également se pencher sur les approches possibles d’une éducation plus équitable et plus accessible. Pour l’ONU, l’éducation est un droit de l’Homme fondamental et la déscolarisation de 72 millions d’enfants dans le monde a un impact énorme sur une population grandissante.
«Une éducation de mauvaise qualité peut être liée à la pauvreté, au relativisme culturel ou encore aux conflits car sans une éducation soutenue, les inégalités ne peuvent que se creuser», a-t-elle indiqué.
Quelque 250 écoliers invités venant de plusieurs pays vont joindre leurs forces avec leurs camarades de première et de terminale de l’UNIS.
Ils siégeront parmi les 500 participants issus de plus de 60 pays. Des déclarations sont attendues des hauts responsables du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), de l’Organisation de coopération éducative (OEC), du «Professional Development Resource Center for Religious and Independent Schools» et de la «Fordham University».