Le projet de loi portant statut particulier des travailleurs de l’Education nationale est fin prêt et devra améliorer la situation socioprofessionnelle de l’ensemble des fonctionnaires du secteur, a indiqué lundi à Alger le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed. Invité au Forum de la Radio nationale, le ministre a affirmé que ce projet constituait «une étape stratégique à même de placer les fonctionnaires du secteur de l’Education nationale à un rang respectable au sein de la société». Ce projet de loi intervient, a-t-il précisé, «en exécution des directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, portant l’impérative révision des statuts du secteur», expliquant que ce texte de loi «inclut des acquis socioprofessionnels et pédagogiques, à même de placer l’enseignant à des rangs supérieurs et améliorer le niveau didactique de l’élève». A ce propos, il a affirmé que «les catégories ont été révisées, le volume horaire pour les trois paliers a été réduit et les diplômes acquis durant le parcours professionnel seront valorisés», faisant état d’un nouveau système compensatoire propre aux personnels du secteur, ce qui favorisera «une augmentation supplémentaire à celle décidée par le président de la République». Le ministre a indiqué, dans ce contexte, que «le dossier d’intégration de 62.000 enseignants contractuels a été clos à la fin de l’année 2022», estimant que «cette décision historique a été exécutée rigoureusement, en un temps record». A une question sur les anciens contractuels qui ne sont plus en poste, le premier responsable du secteur a fait savoir qu’il serait possible de «saisir l’opportunité d’un nouveau concours de recrutement», soulignant qu»en cas de postes vacants, ils pourront être sollicités en vue d’assurer l’encadrement requis». Répondant à une question sur l’examen du Baccalauréat de 2023, le ministre a précisé qu’»aucun changement ne sera apporté à cet examen pour cette année», considérant que sa révision nécessitait «une réforme du système de l’Education au Secondaire». S’agissant de l’enseignement de la langue anglaise, intégrée cette année pour la première fois dans le programme de troisième année primaire, M. Belaabed a affirmé que les résultats étaient «positifs» et les élèves et leurs parents «optimistes», rappelant que l’enseignement de cette langue serait mis en place de façon progressive dans les deux prochaines années.