Les habitants de la rue Sidi Nemdil, dans le quartier d’El Batha à la vieille ville de Constantine, dénoncent des agressions récurrentes sur l’éclairage public et réclament l’intervention urgente des autorités locales pour mettre un terme à ces actes qualifiés de «criminels». «Au début tout allait bien, après la mise en service de l’éclairage public par les services de la commune dans chaque coin du quartier.
Quelques jours après, des pannes récurrentes ont été signalées sur cette rue à cause de la détérioration des lampadaires et du réseau. Suite aux réclamations des riverains, le problème a été résolu. Malheureusement, notre joie n’a pas duré. Depuis environ un mois, nous avons découvert que l’éclairage dans une partie du quartier pose toujours un problème et souvent éteint favorisant la vente des psychotropes par un groupe de jeunes sur place», a témoigné un des habitants interrogés sur ce phénomène.
Et de poursuivre que des piquages de l’électricité ont été également signalés, provoquant récemment un incendie non loin d’un lampadaire. Un incident qui n’a jamais été rapporté aux directions compétentes. «Tout semble bien à l’entrée du quartier et aucun problème ne se pose pour l’éclairage public, mais après avoir traversé quelques mètres dans cette rue que tout devient sombre.
Ce n’est pas normal, nous avons fait part de cette situation à toutes les autorités concernées et à maintes reprises le piquage de l’électricité ainsi que la vente des psychotropes et autres, mais en vain. Aujourd’hui, nous avons peur d’être agressés en sortant tôt le matin ou en rentrant tard le soir», ont fulminé plusieurs témoins, affirmant que cette obscurité favorise l’insécurité et la criminalité, car, persistent-ils, ces actes sont prémédités.
Préoccupés par la sécurité de leurs familles, nos interlocuteurs demandent des mesures pour renforcer la sécurité et ouvrir des enquêtes sur les responsables de cette situation. Ils estiment que la présence régulière de la police est essentielle pour rassurer les habitants. Ils réclament également des mesures pour rétablir l’éclairage public.
«La situation est préoccupante nécessitant la mobilisation des autorités locales et des services de sécurité pour sauver le peu qui reste de la vieille ville de Constantine qui devrait être sauvegardée comme un patrimoine culturel et non pas un lieu de délinquance et de trafic», concluent nos interlocuteurs.