La Russie est toujours en Ukraine, l’Ukraine est toujours sous le choc et les Occidentaux, s’ils refusent de faire directement la guerre à Poutine, ont passé un cap.
En plus de l’argent octroyé à l’Ukraine et des armes offertes, plusieurs membres de l’OTAN ont promis des avions de combat, pilotes compris ou pas, pour rééquilibrer le power air, la suprématie aérienne pour l’instant largement aux mains des Russes.
A venir probablement, F-15 Eagle, F-16 et F-22 Raptor, Rafale et Eurofighter Typhoon contre MiG-31 et Soukhoï Su-57 de 5e génération, ce qui promet.
Pour l’Algérie, pas de problème, disent nos analystes au sol, «pour une fois que c’est une guerre entre Blancs, on ne va pas s’en mêler», tenant à préciser que «quand on envahit la Syrie ou la Libye, c’est cautionné, tout comme la destruction quotidienne du Yémen et de la Palestine, des sous-hommes».
Mais surtout, les prix du gaz risquent de flamber, ce qui n’est pas une mauvaise nouvelle pour l’Algérie, le 24 février, jour de l’entrée des militaires russes en Ukraine, le président Tebboune a rappelé «la disponibilité de l’Algérie à contribuer à la sécurité énergétique de ses partenaires», même si cela peut paraître déloyal envers le partenaire historique qu’est la Russie, qui nous approvisionne en blé.
Car le gaz ne se mange pas, à la limite il peut se boire en gazouz, et le problème sera alimentaire, principalement sur le blé, déjà touché par la sécheresse mais impacté en plus par le conflit. Tout étant fait chez nous à base de céréales, pâtes, pain, couscous ou gâteaux, le ministre du Commerce lui-même serait constitué de 45% de blé, selon son radiologue, le reste étant de l’air, qu’allons-nous manger ?
Les diététiciens au sol sont formels, des criquets et des algues. Les premiers sont abondants, gratuits pour l’instant et riches en protéines, les seconds faciles à cultiver sur les 1400 kilomètres de côtes et contiennent plein de nutriments. Mais sans pain. Bonne nouvelle, la mayonnaise sera toujours disponible.