Depuis dimanche dernier, la région de Mascara est confrontée à une vague de chaleur intense, avec des températures atteignant les 46 degrés. Cette situation a eu un impact significatif sur la vie quotidienne des habitants et a donné lieu à diverses réactions.
Face à ces conditions climatiques extrêmes, certains habitants ont décidé de se rendre sur les plages des régions de Mostaganem, Oran et Aïn Témouchent pour trouver de la fraîcheur et se détendre. Cependant, cela a entraîné un trafic inhabituel sur les routes menant à ces destinations, avec une affluence de différents moyens de transport notamment les clandestins qui ont trouvé leur compte.
Dans les zones rurales, les enfants issus de familles aux ressources limitées ont trouvé des moyens alternatifs pour se rafraîchir. Certains d’entre eux se dirigent vers les bassins d’irrigation agricole, tandis qu’en ville, les jets d’eau sont devenus une option prisée pour d’autres enfants pour se divertir et se détendre. Ainsi, de nombreux espaces publics tels que les places et les jardins ne sont pas équipés pour offrir un espace de détente et de confort pendant les heures les plus chaudes de la journée, ce qui fait qu’ils sont peu fréquentés.
Toutefois, après le coucher du soleil, ces lieux attirent certains visiteurs en quête d’une brise rafraîchissante. Les cafétérias et les crémeries ont également gagné en popularité auprès des habitants. Les cafétérias sont bondées pendant la matinée, tandis que les crémeries attirent les foules en soirée, offrant ainsi une source de rafraîchissement. Par ailleurs, la vague de chaleur a entraîné une augmentation de la demande de climatiseurs, bien que leur coût élevé constitue un obstacle pour certains. De même, le commerce de l’eau minérale a connu une hausse significative.
De nombreux citoyens, qui ne consomment pas l’eau de mer dessalée, ont ajouté l’achat d’eau minérale à leurs dépenses quotidiennes. Cependant, ceux qui ne peuvent pas se permettre ces dépenses supplémentaires sont contraints de se procurer de l’eau potable à partir de sources naturelles et de puits autorisés. En outre, l’accumulation des déchets et la chaleur intense a créé un environnement propice à la prolifération de moustiques et de cafards.
Par conséquent, les habitants sont obligés de se munir de produits anti-moustiques et de moyens de lutte contre ces insectes. Parallèlement, en raison des coupures d’eau fréquentes pendant cette période de forte chaleur, de nombreux citoyens des différentes localités de la wilaya se tournent vers les réseaux sociaux pour exprimer leurs préoccupations aux autorités compétentes. Ils espèrent ainsi attirer l’attention sur les difficultés rencontrées et obtenir des mesures pour remédier à cette situation.
Malgré les défis, les citoyens de la wilaya de Mascara s’adaptent à la canicule. Quant à Relizane, les premiers jours du mois de juillet annoncent d’ores et déjà un été difficile. En effet, la wilaya subit, en ces jours, une vague de chaleur insoutenable. Selon des témoignages recueillis, le mercure a franchi le seuil des 50°C. Cette chaleur caniculaire a sérieusement impacté le quotidien des Relizanais et a limité leurs mouvements dans l’espace et dans le temps.
A cette situation climatique s’ajoute le phénomène des coupures récurrentes de courant électrique dans plusieurs localités de la wilaya. En effet, des alertes d’interruption d’alimentation en électricité sans signalées à Mendès, à Oued Djemaa, à Oued R’hiou et même au chef-lieu de wilaya où plusieurs se sont trouvés privés de cette énergie ô combien précieuse en cette période où le mercure enregistre ses plus hauts niveaux.
Ces longues et répétitives coupures n’ont pas été sans compliquer le quotidien des usagers de la Sonelgaz qui semble dépassée par le phénomène. «Les services de la Sonelgaz nous ont rassurés, il y a quelques semaines de ça, quant à une alimentation régulière de l’électricité avec zéro coupure, mais nous voilà en train de souffrir avec les interminables coupures» a tenu à souligner, un jeune universitaire.
S. A. et I. B.