Le Groenland est sous le feu des projecteurs depuis fin décembre et le souhait répété du président américain d’annexer la plus grande île arctique aux États-Unis.
Donald Trump a réaffirmé mardi son intention d’étendre l’influence américaine en évoquant son souhait d’intégrer le Groenland aux États-Unis « d’une manière ou d’une autre ». Lors d’un discours au Congrès, où la politique étrangère a été reléguée au second plan, il a adressé un message aux habitants de ce territoire autonome danois, affirmant soutenir leur droit à décider de leur avenir et leur proposant de rejoindre les États-Unis.
Il a insisté sur l’importance stratégique du Groenland, estimant qu’il était nécessaire pour la sécurité internationale et qu’il finirait par en obtenir le contrôle. Promettant protection et prospérité, il a affirmé que les États-Unis mèneraient l’île vers un développement sans précédent.
Depuis fin décembre, le Groenland est au cœur de l’attention en raison des déclarations répétées de Donald Trump sur son intention de l’annexer. À l’approche des élections législatives locales du 11 mars, le ministre danois de la Défense a réagi en rejetant catégoriquement cette possibilité. Il a insisté sur le fait que le Groenland resterait une partie du royaume du Danemark et que seul son peuple pouvait décider de son avenir.
Parallèlement, Donald Trump a également évoqué ses ambitions concernant le canal de Panama, alors que deux ports détenus par une société hongkongaise vont être repris par un consortium américain. Il a annoncé que son administration allait récupérer le contrôle du canal, une initiative qu’il justifie par des préoccupations liées à la présence chinoise dans la région. Il avait déjà menacé d’agir en ce sens dès son retour au pouvoir, estimant que le canal était exploité au profit de Pékin.