Le coach national, Djamel Belmadi, semblait, hier, lors de la conférence de presse, très concentré sur le match de cet après-midi entre son équipe et la Côte d’Ivoire, décisif pour la qualification au prochain tour de la CAN-2022, qui se déroule au Cameroun.
Il a même esquivé les questions concernant l’état de la pelouse ou encore le fait que cette CAN se joue en pleine saison d’où la difficulté des Verts à entrer dans la compétition. Pour lui Algérie-Côte d’Ivoire aurait pu être la finale de la compétition.
«On est aussi un peu dans la même configuration de notre match de groupe, en 2019, face au Sénégal avec deux grandes nations du football africain qui se rencontrent», dira t-il avant d’ajouter : «On est conscients que nous avons le soutien de tout le monde au pays.
Ce n’est pas nouveau. Nous savons aussi que nous ne sommes pas loin. Il suffit d’un but pour que tout change. Nous avons confiance en nos capacités. J’ai aussi confiance à 100% en mes joueurs. Mais le plus important c’est de le prouver sur le terrain, peu importe l’adversaire en face, nous devons gagner».
Par ailleurs, le premier responsable technique des Verts reconnait que pour y parvenir, devant un adversaire comme la Côte d’Ivoire avec beau-coup de qualités individuelles et collectives, il faut un plan, une stratégie et aussi d’autres paramètres. «Aujourd’hui, on est dans l’obligation de gagner.
Ce n’était pas le cas les deux premiers matchs. Désormais, on est dans une situation d’urgence, si tu ne gagnes pas, tu es éliminé. C’est un gros challenge. On a toujours connu des situations complexes par le passé. Peut-être là face à cette difficulté, on va montrer des qualités psychologiques et morales que nous possédons déjà.
La Côte d’Ivoire est déjà qualifiée alors que nous, nous devons absolument gagner pour passer», rappelle-t-il. A la fin, Djamel Belmadi a affirmé que ce match n’était pas le plus difficile qu’il devait coacher. Toutes les rencontres par le passé ont été tout aussi compliquées, mais il a toujours tout donné pour le pays et l’équipe parce que c’est ce qu’il a voulu lorsqu’il a pris en main les Verts en 2018.