L ’absence d’un directeur de l’éducation (DE) de la deuxième wilaya du pays en nombre d’habitants et d’élèves scolarisés «plonge» un secteur aussi stratégique dans une anarchie indescriptible.
D’autant que les affaires et écarts disciplinaires n’en finissent plus. La «rixe» qui a éclaboussé la nouvelle école de Gaoua cité située dans la périphérie nord-est de la capitale des hauts plateaux fait encore grincer les dents des parents d’élèves. Ces derniers n’admettent pas la «faiblesse» de la tutelle, laquelle a, disent-ils, répondu au diktat d’un syndicaliste ne trouvant aucune gêne à mettre dans le même sac l’accusée et sa victime : «La direction de l’éducation de Sétif fonctionne ces derniers temps en mode gomme.
Après avoir sanctionné l’enseignante ayant agressé sa collègue, la DE se rétracte. Sur injonction d’un syndicaliste, la tutelle décide de sanctionner l’agressée en charge d’une classe d’examen. Outrés par une telle injustice, les parents montent au créneau, obligeant ainsi les responsables de la direction à faire marche arrière. Le retournement de situation n’est pas du goût du syndicaliste en question puisque celui-ci faisant en outre la pluie et le beau temps à la DE.
Pour des raisons obscures, la tutelle est obligée, sur injonction du supposé représentant des travailleurs, de fermer le dossier, en réintégrant l’accusée et sa victime dans leur poste comme si de rien n’était.
Pour l’intérêt général et le bien de nos enfants - premières victimes de l’anarchie -, nous n’avons pas le droit de passer sous silence les dépassements des uns et l’impunité des autres. Nous demandons expressément l’intervention du wali de Sétif et du ministre de l’Éducation nationale. Trouvez-vous normal qu’une seule personne occupe, à la fois, les postes de directeur de l’éducation, de secrétaire général et de chef de service des personnels ?» s’interrogent des parents d’élèves attendant avec impatience la réaction des responsables appelés à mettre de l’ordre dans l’une des plus importantes directions de l’éducation du pays où sont scolarisés plus de 460 000 élèves des trois paliers