Développement local à Tipasa : Dix milliards de dinars alloués aux 417 zones d’ombre

27/12/2022 mis à jour: 14:54
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Le wali au parc communal de Bou Ismail

La wilaya de Tipasa compte 417 zones d’ombre, selon les chiffres officiels, habitées par une population qui avoisine 250 000 habitants. Pour transformer ces zones d’ombre, il faut faire face à plusieurs fronts. L’Etat a alloué une enveloppe financière d’un montant de dix milliards de dinars. Chaque secteur a élaboré sa feuille de route, pour lancer les études, inscrire les opérations, choisir les opérateurs et enfin lancer les projets. Les sorties quotidiennes du wali, Boucetta Aboubakr Essedik, sur les sites afin de s’enquérir de la situation réelle du terrain, en dépoussiérant les dossiers, a embarrassé des élus et responsables locaux, ainsi que les directeurs de wilaya des secteurs d’activité concernés. Durant les 14 derniers mois, le développement local dans la wilaya de Tipasa aura enregistré un niveau très appréciable dans ces zones enclavées et déshéritées, ces territoires de misère sociale. Le chef de l’exécutif de la wilaya de Tipasa vient de divulguer un constat, hélas, de l’état des lieux. Axe routier, alimentation en eau potable, cantines scolaires, l’électricité, le gaz, les habitations, les terrains sportifs, les parcs communaux, la santé, l’activité culturelle. Nombreux projets étaient à l’arrêt, tandis que d’autres inscrits n’ont même pas été lancés, sachant que les enveloppes financiers dédiées à ces projets étaient disponibles. Les rencontres avec les familles de ces zones d’ombre, avec la présence des élus et fonctionnaires locaux impliqués dans ces opérations, avaient permis de mettre à nu les carences. La réputation de la wilaya de Tipasa était devenue négative après l’incarcération de ses responsables et élus. Au niveau du secteur de l’éducation nationale, à titre d’exemple, 73 écoles primaires offraient des repas froids aux écoliers et quels repas, juste un morceau de pain et un pot de yaourt. Après avoir pris acte de ce problème, le wali a donné des instructions aux maires pour améliorer le menu, en exigeant les repas chauds pour l’ensembles des pensionnaires des écoles primaires. La wilaya de Tipasa a accordé un budget conséquent pour supporter les charges de ces cantines, afin de faire bénéficier les écoliers des repas chauds et consistants. Il ne reste que 2 écoles primaires dépourvues d’une infrastructure, pour offrir aux élèves des menus. La raison de l’absence des cantines scolaires dans la commune de Fouka réside dans l’inexistence du foncier. Le wali s’est engagé à régler le problème durant les vacances scolaires d’hiver. Quant au transport scolaire, les APC sont obligées de respecter scrupuleusement les cahiers des charges, du moment que l’Etat prend en charge financièrement ce chapitre. Quant à l’habitat rural, le wali affirme que les pouvoirs publics répondent favorablement à toutes les demandes. Par ailleurs, un budget d’un montant de 30 milliards de centimes pour alimenter en gaz et en électricité des logements érigés dans ces zones d’ombre. Les 700 projets sont clôturés après les avoir relancés. Certes, il ne reste que 3 projets, dont les travaux dépendent de l’achèvement des chantiers des autres secteurs. Boucetta Aboubakr Essedik a également effectué des inspections au niveau des parcs communaux. La mauvaise gestion de ces parcs, l’état lamentable du matériel roulant et des engins ont obligé le wali à prendre des mesures envers les responsables à l’origine de ces défections inacceptables. Des opérateurs économiques et des fellahs ne s’empêchent pas d’aller à la rencontre du wali pour faire part de leurs préoccupations. Des démarches avaient entamées pour trouver les solutions aux entraves que rencontrent ces fellahs et opérateurs économiques. Ce souffle nouveau, imposé par Boucetta Aboubakr Essedik, aura permis à la wilaya de Tipasa de rattraper le retard enregistré dans le développement au niveau des secteurs d’activité, y compris celui du sport, la mise en valeur du secteur de la culture et de l’artisanat, de l’hydraulique (AEP, assainissement), de la santé, l’enseignement supérieur, la pêche et l’aquaculture, des forêts et l’environnement. La création des ressources et des emplois demeure toujours en point de mire. Des fonctionnaires malheureusement ne se sont pas adaptés à la dynamique du changement dans ce territoire pourvu des potentialités immenses, encore inexploitées. 

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