Plusieurs policiers armés de la police de Londres ont choisi de ne plus porter d'arme en réaction à l'inculpation pour meurtre de l'un de leurs collègues, qui a abattu un jeune homme noir il y a un an.
L'officier en question a été traduit en justice pour le meurtre de Chris Kaba, 24 ans, tué par balle à travers le pare-brise de sa voiture, dont la plaque d'immatriculation correspondait à celle d'un véhicule impliqué dans une affaire d'armes à feu. Le jeune homme est décédé quelques heures plus tard à l'hôpital, et le policier a été suspendu puis placé sous contrôle judiciaire.
Inquiétudes parmi les policiers armés
Parmi les policiers de Londres, la plupart ne sont pas armés, mais ceux qui portent des armes expriment leur inquiétude quant aux conséquences potentielles de cette inculpation. Ils craignent que cette affaire ne marque un tournant dans la manière dont leurs décisions dans des situations difficiles seront évaluées. Plus de 100 officiers armés ont décidé de renoncer à leur autorisation de port d'arme pour réfléchir à leur position, une décision qui a pris de l'ampleur au cours des dernières 48 heures, selon la police.
La police de Londres dispose d'une importante force d'officiers armés déployés dans toute la ville, notamment dans des lieux sensibles tels que le Parlement, les locaux diplomatiques et les aéroports. La priorité de la police est la sécurité du public, et Scotland Yard examine des options d'urgence pour faire face à cette situation.
Crise de confiance dans la police de Londres
La police de Londres fait face à une crise de confiance du public à la suite de divers scandales impliquant des policiers, notamment des crimes tels que le viol et le meurtre d'une femme de 33 ans en mars 2021. Une opération visant à réformer la police londonienne a entraîné la suspension ou la réaffectation de 1000 policiers.