Des milliers de personnes portant des drapeaux palestiniens et entonnant des slogans contre l’entité sioniste ont défilé hier à Madrid et dans d’autres villes espagnoles, pour demander «l’arrêt du génocide en Palestine», selon des médias sur place. A Madrid, quelque 25 000 personnes, selon le gouvernement, ont marché de la gare d’Atocha vers la place de Cibeles, au centre de la capitale.
La banderole de tête, aux couleurs du drapeau palestinien, demandait au gouvernement espagnol de «Mettre fin au commerce des armes et aux relations» avec l’entité sioniste. Certaines manifestants tenaient des pancartes sur lesquelles était écrit «Stop genocide». Les manifestations, à l’appel de la plateforme Réseau de solidarité contre l’occupation de la Palestine, avec comme mot d’ordre «Arrêtons le génocide en Palestine», ont aussi eu lieu dans d’autres grandes villes espagnoles, dont Barcelone, Valence et Séville.
Au sein de l’Union européenne (UE), l’Espagne a été l’une des voix les plus critiques à l’égard de l’entité sioniste. L’agression sioniste contre Ghaza a fait 24 927 morts, en majorité des femmes, des enfants et des adolescents, selon le nouveau bilan du ministère palestinien de la Santé.
De son côté, le vice-président cubain, Salvador Valdés, a indiqué que l’humanité était témoin, depuis le 7 octobre, «de l’un des actes de génocide les plus horribles jamais enregistrés dans l’histoire», en référence à ce qui se passe à Ghaza, où l’armée d’occupation sioniste mène une agression sauvage.
«Comment les pays occidentaux, qui prétendent être civilisés, peuvent-ils justifier le meurtre de femmes et d’enfants à Ghaza, les bombardements aveugles d’hôpitaux et d’écoles, et la privation de nourriture et d’eau potable ?» s’est demandé Salvador Valdés à Kampala, à l’occasion du 19e Sommet du Mouvement des non-alignés (MNA), qui s’est tenu hier dans la capitale ougandaise, Kampala.
«Depuis le 7 octobre dernier, nous avons été témoins de l’un des actes de génocide les plus horribles jamais enregistrés dans l’histoire», a-t-il ajouté, avant de proposer au MNA de «soutenir l’envoi urgent dans la Bande de Ghaza d’une mission de protection internationale, autorisée par l’Assemblée générale des Nations unies, avec pour mandat de garantir la sécurité et la protection de la population civile, et de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire et de denrées alimentaires».