Le président Abdelmadjid Tebboune a décidé d’exonérer et d’exempter toutes les maisons d’édition, nationales et étrangères, participant au Salon international du livre d’Alger des frais de location des stands, afin de leur permettre de participer à ce salon en toute sérénité.
«Cette mesure intervient et s’inscrit dans la volonté de l’Etat de promouvoir et développer la production culturelle, surtout le livre, d’en favoriser la lisibilité, d’incarner et de concrétiser la volonté du président de la République afin d’atteindre les objectifs de développement durable et pérenne fondés sur la construction de l’être humain et la création d’une nouvelle conscience garante des valeurs de citoyenneté et justice culturelle et consolider l’identité civilisationnelle du peuple algérien.» Cette bonne nouvelle de bon augure pour les éditeurs a été annoncée, mardi soir, par le ministère de la Culture et des Arts, sur son compte Facebook.
Soutien à l’événement culturel de l’année Une mesure efficiente entrant dans le cadre des préparatifs en cours pour l’organisation de la 25e édition du Salon international du livre d’Alger -sous les auspices et le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune- se déroulant du 24 au 31 mars 2022.
Un acte «providentiel», présidentiel validant et soutenant l’événement culturel de l’année, très prisé par les Algériens, accueillant un vaste public. Surtout que le SILA a été reporté à deux reprises consécutives. Il marque son retour après plus de deux ans d’absence. Ce geste conciliant et surtout gracieux du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est une action culturellement à saluer.
Car cela prouve, qu’un président de la République, bien qu’il soit absorbé par l’urgence de sont travail quotidien, il est à l’écoute du citoyen et spécialement ceux éprouvés par la pandémie du Covid-19. La culture dans toute sa dimension plurielle, éclectique et diverse a été affectée en Algérie.
Qu’ils soient éditeur, libraire, auteur…ils ont subi de plein fouet cet impondérable sanitaire, et ce, au gré des variants insidieux, ces «mutants» voulant faire de ceux exerçant des métiers «industrieux» du livre, inévitablement, des «intermittents» de l’édition , de la littérature, de la majesté du geste créatif, de la beauté… Comme le dit si bien Fiodor Dostoïevski : «La beauté sauvera le monde.»
Donc, une initiative louable dont le but de faire de cette édition exceptionnelle du SILA 2022, un succès, et de préserver le grand prestige dont jouit cette exposition auprès du public de lecteurs et d’intellectuels du pays et de l’étranger. Une B. A. à saluer.