Désolant spectacle que celui offert par la décharge sauvage publique en pleine intersection de la nouvelle voie express entre l’aéroport international de Kouassmia, au nord de Chlef, et la RN19 Chlef-Ténès, au niveau de la commune d’Ouled Fares.
L’accumulation des immondices, les odeurs nauséabondes et les fumées de déchets brûlés, qui s’y dégagent souvent, incommodent les riverains, les habitants des localités avoisinantes et les nombreux automobilistes qui utilisent cette voie de contournement de la commune de Chettia pour se rendre vers le chef-lieu de wilaya et les communes côtières de la région, et vice-versa.
Pratiquement, tous les déchets et ordures ménagères de plusieurs agglomérations de cette partie du nord de Chlef sont déversés, tassés et brûlés dans cette énorme décharge sauvage, faute d’une décharge contrôlée ou d’un centre d’enfouissement technique des déchets. A partir de la route, nous pouvons aussi apercevoir des animaux en quête de nourriture dans et autour de cet immense dépotoir d’ordures ménagères. Pis encore, la montagne d’ordures prend de l’ampleur au point d’envahir et d’obstruer même une voie de l’intersection de la voie express desservant la ville de Chlef et le nord de la wilaya.
Les sacs en plastique sont emportés par le vent et jonchent les champs et les tranchées d’évacuation des eaux pluviales longeant ladite route à grande circulation. Un triste spectacle que dénoncent d’ailleurs des habitants de la région et des usagers de cette voie, en s’interrogeant sur la persistance de cette grande source de pollution de l’environnement et de risques réels pour la santé publique. Selon nos informations, la ville de Chettia, deuxième commune après Chlef en termes de population et de superficie, attend depuis des années son Centre d’enfouissement technique (CET) ou une décharge contrôlée.
Les deux projets de centres d’enfouissement technique des ordures, réalisés jusque-là dans la wilaya, se trouvent un peu plus loin, plus exactement à l’ouest et à l’est du chef-lieu de wilaya.