Le ministre des moudjahidin et des ayants droit a assisté aux funérailles du moudjahid et ami de la Révolution Villar Raphaël Luc. «L’Algérie a perdu un symbole», a-t-il déclaré.
«L'Algérie, qui célèbre le 70e anniversaire du déclenchement de sa glorieuse Révolution, restera éternellement reconnaissante à tous ses moudjahidin, valeureux martyrs et vaillants maquisards, qui se sont sacrifiés pour arracher l’indépendance du pays en 1962», a déclaré, jeudi, le ministre des moudjahidin et des ayants droit, Laïd Rebiga, dans l’oraison funèbre lue lors des obsèques du moudjahid et ami de la Révolution algérienne Villar Raphaël Luc, qui s’est éteint, mercredi, à l’âge de 86 ans.
«Le moudjahid Villar Raphaël Luc, dit Si Khmesti, était un militant convaincu de la justesse de la cause nationale. Il s’est armé de courage et de conviction pour briser les chaînes de l’arbitraire colonial, grâce aux sacrifices et au sang des chouhada.
Convaincu et croyant en la justesse de la cause nationale, le nom du moudjahid Villa restera gravé à jamais dans la mémoire nationale de l’Algérie, à laquelle il est resté fidèle ainsi qu’à ses compagnons de combat durant la guerre de libération nationale», a ajouté M. Rebiga pour rappeler les qualités du défunt, qui a rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) dans la wilaya historique II, sous le commandement de Salah Boubnider, avant de partir à l’Est, pour défendre et combattre la cause algérienne jusqu’à l’indépendance, en 1962. «C’est le départ d’un symbole de lutte contre le colonialisme», a-t-il souligné.
Notons que Villar Raphaël Luc, ce moudjahid d’origine espagnole, a eu droit à des funérailles grandioses en présence d’une foule nombreuse, où nous avons remarqué la présence du nouveau wali de Tizi Ouzou, Abou Bakr Seddik Boucetta, des élus locaux ainsi que des parlementaires qui ont accompagné le regretté à sa dernière demeure. Il y avait aussi plusieurs membres de la famille révolutionnaire, dont le président de l’ONM, Si Ouali Ait Ahmed, et le responsable des membres de la Fédération de France du FLN (viie Wilaya historique) à Tizi Ouzou, Mohamed Badkouf.
Les témoignages des citoyens de la région de Larbaâ Nath Irathen, où a vécu le défunt, convergent tous à affirmer que «Villar était un homme exceptionnel. Il a aidé la Révolution. C’était une personne très respectée dans la région. Il était très sociable et très estimé par tout le monde, notamment dans la région de Larbaâ Nath Irathen».