Décidément, l’Entente n’a pas fini d’inquiéter ses fidèles supporters. Pourtant, les déclarations du driver sétifien, le technicien tunisien Ammar Souayah avant le déplacement à Oran, étaient rassurantes. La lourde défaite ou plutôt la chute libre subie de son équipe devant les Hamraoua demeure, pour la famille sétifienne, profondément inquiétante.
Encore une fois, la défense sétifienne reste le maillon faible de l’équipe version 2023/2024. Le système défensif des coéquipiers de Chaabi a failli et même gravement failli. Aucune excuse d’ordre organisationnel ne pourra être avancée par l’équipe en déplacement à Oran. Car la préparation d’avant-match fut optimale de l’avis de toute l’équipe. Le match précédent fut négocié à Sétif face à l’US Souf, un adversaire ayant déjà consommé sa relégation durant la phase aller et le match fut plié en première période (3-0).
Le voyage vers Oran a été assuré par une liaison aérienne dans un confort total et ce, à partir de Sétif sur Oran directement. La nuitée dans un hôtel classé. La récupération fut exemplaire. En outre et de tradition, en jouant à Oran, l’Entente n’a jamais été défavorisée ni par le club local, ni par ses supporters au demeurant corrects, ni encore moins par l’arbitrage. Idem pour cette 26e journée du championnat.
L’ES Sétif jouit d’un respect et d’une estime dans l’Oranie et tout l’Ouest algérien. Pour revenir à la débâcle et après avoir tenu une mi-temps face à la furia oranaise des joueurs locaux (1-1), l’Entente s’est effondrée en deuxième période en encaissant la bagatelle de trois buts. Le score aurait pu être encore plus lourd si les coéquipiers du buteur Motrani n’avaient pas confondu entre vitesse et excès de précipitation devant les sauvetages du jeune gardien remplaçant Osmani. Les changements opérés par Souayah n’apportèrent aucun changement positif à la prestation d’ensemble du groupe. Même les fidèles supporters étaient là en nombre ayant pris place dans les gradins du stade Zabana.
Vendredi à Oran face à un MCO, il est vrai sous pression et dans l’urgence de victoires pour s’échapper de la zone rouge, il y avait tout, du moins, pour une réplique sétifienne honorable. Résultat des courses, une lourde défaite consommée, une débâcle, encore une fois, consommée dans la douleur pour la famille ententiste. En attendant de jours meilleurs pour oublier cette saison, certes de transition, devenue cauchemardesque.