Le nombre d’écoles privées et de crèches, au lotissement «Communal» à Dar El Beïda, est tel qu’il devient, durant les heures de pointe, impossible pour les voitures et les piétons de se déplacer.
Entre 7h30 et 8 et quart du matin, toutes les venelles du lotissement se retrouvent assiégées par les voitures qui déposent les élèves. Aucune portion de trottoirs n’est laissée vide. Si bien que les habitants du lotissement se retrouvent souvent coincés dans leurs propres garages, «c’est une situation inadmissible, car nous avons perdu la tranquillité qui a longtemps caractérisé notre quartier. En plus de l’anarchie que génère cette situation, nous nous retrouvons dans la plupart du temps coincés dans nos garages, parce que des voitures stationnent n’importe comment.
Quand on arrive à sortir, il faut au moins une demi heure pour s’extraire de l’embouteillage que créent les voitures des parents d’élèves», confie un habitant du lotissement, et d’ajouter, «la même situation prévaut également en fin d’après midi, lorsque les élèves sortent des écoles. Des centaines de voitures de parents d’élèves envahissent le quartier pour récupérer leurs enfants, ce qui engendre la même situation d’anarchie et de désordre que le matin».