Alors que le CSA/MC Alger semblait se diriger vers une stabilisation de la situation, après la tenue, la semaine dernière, d’une assemblée générale houleuse, et ce, suite à la décision des pouvoirs publics de mettre fin aux fonctions du président Messaoud Tourqui et de son bureau exécutif, le conflit interne reprend de plus belle.
Du coup, voilà que la situation de cette prestigieuse association sportive en Algérie perdure. En effet, une convocation signée par l’ancien vice-président du MCA a été adressée aux membres de l’assemblée générale sans le respect des délais statutaires pour la tenue d’une réunion jugée illégale, programmée le samedi 25 novembre avec un seul point à l’ordre du jour : retrait de confiance à l’ex-président Messaoud Tourqui.
La question reste posée : pourquoi la tenue d’une AG organisée par un bureau qui n’a plus d’existence légale, pour écarter un président qui ne l’est plus, après la décision prise par la DJS d’Alger ? Ceci fait, suite au dysfonctionnement et au grave conflit interne du MCA, de désigner dans le respect des dispositions du décret exécutif de 2015 qui fixe les dispositions et le statut type applicable au club sportif amateur ne semble pas arranger certaines personnes peu soucieuses de la dramatique situation que connaissent les différentes sections sportives du MCA depuis deux années.
Le moins qu’on puisse dire est que le feuilleton continue non seulement au détriment du sport algérien, mais surtout à la veille des Jeux olympiques de Paris 2024. Un événement de taille lorsqu’on sait le nombre important d’athlètes du MC Alger (toutes disciplines confondues) qui compose les équipes nationales algériennes. A quand la solution finale face à cette crise qui n’a que trop duré ?