Sur un siège éjectable depuis quelques semaines déjà, et sérieusement menacé d’éjection de son poste à la tête de la barre technique, après la lourde défaite concédée en quart de finale de la Ligue des champions, la semaine dernière face au Mamelodi Sundowns (4-1), et l’élimination qui a suivi, le coach tunisien, Nabil El Kouki fait dans la résistance.
Sous pression, aussi bien de la part de la direction qui ne digère pas cette élimination, mais aussi des fans qui réclament son départ, malgré une place de leader en championnat et d’un quatrième titre de champion de suite en perspective, le technicien défend mordicus son bilan.
Le Tunisien rejette la responsabilité de l’élimination sur la direction du club. C’est en tous les cas ce qui ressort de la déclaration de fin de match du technicien, en estimant qu’elle n’a pas mis les moyens pour. «Le CRB devrait mettre plus de moyens et recruter des joueurs de qualité comme ce fut le cas avec notre adversaire du jour pour prétendre remporter un jour le trophée.
Aujourd’hui, ce qui a fait la différence c’est le volet financier», lâche El Kouki pour se dédouaner et surtout rejeter toute responsabilité de ce nouvel échec aux portes des demi-finales de la compétition africaine. Par la suite, le Tunisien ne manquera pas d’adresser une réponse claire, destinée aux supporters et responsables du club qui réclament sa tête, en mettant en avant les performances du CRB sous sa conduite. «La saison n’est pas encore terminée pour le CRB qui est en course pour remporter le titre de championnat et la coupe d’Algérie, sans oublier qu’il va prendre part aussi à la coupe arabe des clubs cet été», a conclu le technicien, lors de son intervention en conférence de fin de match, après l’élimination face aux Sud-Africains.
Il est à signaler que la direction du CRB, souffrerait sérieusement à se séparer du Tunisien. Elle envisagerait d’invoquer la clause de performance, pour contraindre El Kouki à accepter une résiliation à l’amiable, même si ce dernier ne semble pas disposer à faciliter la tâche aux responsables du club.
De quoi battre en brèche les arguments de la direction du CRB d’actionner la clause de performance, et réclamer une forte indemnité financière en cas de limogeage, chose que la direction veut éviter. Affaire à suivre...