Covid-19 : Les adultes en bonne santé n’ont plus besoin de vaccin

30/03/2023 mis à jour: 03:35
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Les adultes en bonne santé n’ont plus besoin de dose supplémentaire de vaccin anti-Covid dès lors qu’ils ont été vaccinés ou ont bénéficié du premier rappel. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de modifier ses recommandations de vaccination anti-Covid-19.

 Pour le groupe de personnes de moins de 60 ans dit à risque moyen – auquel s’ajoutent aussi enfants et adolescents avec des comorbidités de 6 mois à 17 ans – il n’y a aucun risque à recevoir des injections supplémentaires, mais «les retours en termes de santé sont faibles». Néanmoins, les personnes immunodéprimées sont invitées à se faire vacciner. 

Le Groupe consultatif stratégique d’experts sur la vaccination (SAGE) de l’OMS a publié des recommandations mises à jour après sa réunion cette semaine à Genève. Le SAGE a proposé trois nouvelles catégories de priorité pour la vaccination anti-Covid en fonction du risque de développer une forme grave de la maladie ou de décès : élevé, moyen et faible.

 En revanche, les personnes plus âgées, les autres adultes avec des comorbidités, toutes les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes et les travailleurs de santé en première ligne sont invités à davantage de vaccination à raison d’une dose de rappel après le régime initial de vaccination et un premier rappel. 

Le SAGE recommande un intervalle de 6 à 12 mois entre les boosters en fonction des morbidités. Il est utile de rappeler que depuis le début de la vaccination, près de 13,3 milliards de doses de vaccins anti-Covid ont été administrées dans le monde. L’OMS recherche aujourd’hui de nouveaux vaccins contre le Covid, qui couvrent un large éventail de variants, ayant un effet plus durable et affichant de meilleures performances contre l’infection et la transmission. 

L’Organisation examine également de nouvelles méthodes d’administration des sérums, nasale, orale ou cutanée. Evoquant deux vaccins administrés par voie nasale, dont un utilisé en Chine, le secrétaire exécutif du SAGE, Joachim Hombach, a souligné qu’ils «étaient immunogènes... mais ce dont nous avons vraiment besoin, ce sont des données qui étudient réellement l’impact sur la transmission, parce que cela pourrait en effet faire une grande différence». Même si la situation s’est nettement améliorée et est parfaitement maîtrisée, le système d’alerte reste actif. 

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