Excellentes nouvelles provenant de la FIFA concernant les désignations de nos arbitres internationales femmes pour les deux phases finales des Coupes du monde féminines respectivement U17 et U20.
En effet, la Commission en charge de l’arbitrage au niveau de la FIFA a retenu notre compatriote l’arbitre internationale de football Ghada Mahat (29 ans) pour officier lors de la phase finale de la Coupe du monde U17 féminine qui se déroulera à partir du 10 octobre au 03 novembre 2024 en République Dominicaine.
Il est à rappeler que le continent africain sera représenté par seulement deux arbitres femmes lors de cette grande manifestation du football mondial féminin : notre compatriote Ghada Mahat et l’arbitre ougandaise Shamira Nabadda.
Tout comme, il est à rappeler que la Commission des arbitres de la FIFA a également retenu notre arbitre assistante internationale Asma Feriel Ouahab (32 ans) pour l’autre manifestation mondiale, la Coupe du monde U20 féminine.
Laquelle manifestation se déroulera à partir du 31 août du mois en cours jusqu’au 22 septembre en Colombie. Nos deux vaillantes arbitres internationales se sont durant l’exercice footballistique précédent mises en évidence et dans le bain de la compétition de l’élite des hommes, même dans la configuration de trios mixtes et équipes d’arbitres combinés, sur instruction appuyée du boss de la Fédération.
La raison pour laquelle nos deux arbitres femmes ont été utilisées tant sur le terrain qu’à partir de la cabine de la VAR. Il n’est un secret pour personne que la FIFA, à travers ses relais implantés de par le monde de la balle ronde, informe son département presse-média, sans cesse, de l’utilisation des arbitres femmes dans leurs championnats locaux respectifs.
La preuve, ces désignations de la FIFA pour nos deux arbitres femmes est venue confirmer le bien-fondé de l’utilisation répétée des femmes arbitres pour les besoins de notre championnat national. Laquelle démarche de désignations des arbitres femmes n’était pas évidente, ni même consistante les années passées.
Ce qui avait influencé négativement (et sanctionné) en privant nos arbitres femmes de glaner des désignations à l’échelle continentale et même mondiale.
Espérons que la leçon du passé a été bien retenue et surtout bien apprise pour le bien et l’émancipation de l’arbitrage féminin avec son immense potentiel de compétence, lequel ne devra plus se résigner et attendre uniquement le 8 Mars de chaque année pour se mettre en évidence et ensuite se faire oublier afin de briller par son absence.