La finale retour de la Coupe de la Confédération africaine de football remportée ( 1-0 ) par le Zamalek du Caire devant la Renaissance de Berkane, a été émaillée d’incidents lors de la cérémonie de remise du trophée à l’équipe égyptienne vainqueur à la faveur du but inscrit à l’extérieur ( 1-2 et 1-0 ).
Les Marocains n’ont pas digéré la défaite et s’en sont pris aux arbitres, au réalisateur égyptien qu’ils ont accusé d’avoir refusé de montrer et de revenir sur les actions litigieuses. Des officiels de la CAF (arbitres et délégués) ont fait l’objet d’agressions et de tentatives d’agressions de la part de quelques responsables de Berkane présents sur la pelouse à la fin du match. Ce n’est pas la première fois que des officiels de la CAF sont victimes de tels agissements. Il y a quelques années lors de la même affiche, en Coupe de la CAF, l’arbitre de la rencontre, l’Éthiopien qui va arbitrer le match Algérie- Guinée le 6 juin prochain, a été agressé physiquement en fin de partie par un officiel marocain, membre influent à la CAF. L’arbitre a mentionné sur la feuille de match le nom de son agresseur.
Dans le rapport qu’il a ensuite transmis à la CAF, il a rappelé les faits graves dont il a été victime ainsi que le nom de son agresseur, le Marocain Fouzi Lakjaa, président de la FRMR, ex-président de Berkane et surtout membre du comité exécutif de la CAF. Il n’a pas été sanctionné par la CAF. Cela renseigne sur ce qui se trame à la CAF.