Voilà, c’est fait et même bien fait. Le Club sportif constantinois est bel et bien en phase de poules sans perdre le moindre point en quatre matchs des deux tours préliminaires.
Deux victoires à l’extérieur en deux déplacements périlleux. Qui dit mieux ? Après avoir fait sensation en terre ghanéenne au match aller, les Sanafir ont tremis ça.
Les coéquipiers de Zakaria Benchâa, lequel s’est avéré et affirmé comme ce buteur racé et véritable chasseur de buts, a été le bourreau de cette formation ghanéenne vraiment talentueuse et joueuse à souhait. Les joueurs du coach Keireddine Madoui ont joué comme il le fallait.
Ce n’était pas à eux de faire le jeu. Ils l’avaient fait une semaine plus tôt à l’extérieur. Au retour, c’était au tour des visiteurs de tenter de renverser la vapeur. Ils ont tenté. Tout tenté. Mais en vain, les coéquipiers de l’ange gardien Zakaria Bouhalfaya, veillaient au grain de ne pas dérégler, ni altérer la machine du CSC. Les deux victoires du CSC acquises de fort belle manière à l’extérieur ont fait beaucoup de bien au collectif. Il y avait de la confiance et de la maitrise dans le jeu des Clubistes. La meilleure illustration de cette maturité, de cohésion et clairvoyance du jeu du CSC était la manière du but marqué à la 19e de jeu.
En effet, le cheminement vertical et en profondeur de la balle entre les pieds des joueurs habillés en Vert et Noir était agréable à suivre. Le latéral Meddahi donne sur le capitaine Dib, qui, comme à la parade, remet le cuir d’une somptueuse talonnade sur l’ailier Mouaki.
Ce dernier s’infiltre sur son côté dans la surface de réparation adverse et donne en retrait cherchant le buteur Benchâa. Ce dernier, ayant retrouvé toutes ses sensations de finisseur, se trouvait à point nommé, attendait le service et d’un tir puissant placé au coin du but adverse conclut parfaitement le service en mettant la balle hors de portée de l’infortuné gardien. Du grand art. Une action digne à enseigner dans les écoles de football.
En dépit du score réalisé (en aller et retour), le club de FC Nsoatremen n’a pas abdiqué pour autant et avait espoir de revenir au score, en témoignent ses combinaisons collectives à une touche de balle et ses tirs cadrés appuyés de loin vers la cage de l’excellent Bouhalfaya. Ce dernier avait, à lui seul, découragé les visiteurs par ses arrêts décisifs nés de sa concentration et de son sens du placement. Finalement et comme promis par toute la famille active du CSC, le club sportif a bien fini le boulot en arrivant aux poules. Chapeau bas !