Les cantines scolaires font encore défaut dans plusieurs écoles primaires de la wilaya de Boumerdès. A Corso, sept établissements en sont dépourvus, ce qui n’est pas sans effet sur la scolarité des élèves, notamment ceux résidant loin des écoles.
«A Aoudia ou à Berrahmoune, il y a des élèves qui doivent parcourir de longues distances pour pouvoir manger chez eux à midi», dira Hassan (54 ans). Même le transport n’est pas toujours disponible, poursuit-il. «L’APC n’a que trois bus de transport scolaire. Cette année, on sera obligés d’engager des transporteurs privés pour faire le ramassage scolaire», indique un élu qui parle d’importants efforts pour généraliser les cantines à travers les onze écoles de la commune.
«Nous avons deux projets en cours, deux en étude et trois autres seront lancés incessamment. A terme, tous les élèves du cycle primaire auront droit à des repas chauds à midi», a-t-il promis. Dans cette localité, la surcharge des classes constitue l’autre hantise de la famille éducative.
Ce phénomène se pose surtout au niveau des écoles Mirimi, Boumchedda, Belamri et celui de la cité 11 Décembre, a-t-on appris.
La situation risque de s’aggraver avec la livraison de la cité des 1504 logements AADL où aucune école n’est réalisée. Malgré les orientations du gouvernement, aucun équipement public n’y a été réalisé pour garantir de meilleures conditions de vie aux futurs résidents.