La rencontre gouvernement-walis, une tradition initiée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, «consacre l’action concertée et coordonnée entre les pouvoirs publics sur les plans central et local», a affirmé, jeudi à Alger, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad. Intervenant lors des travaux de la rencontre gouvernement-walis, au Palais des nations (Alger), M. Merad a souligné que cette rencontre, «consacrée comme nouvelle tradition par le président de la République», permettra d'«unifier les vues et d’intensifier les efforts pour davantage d’efficacité en matière de mise en œuvre des politiques publiques, notamment celles ayant trait au développement local socioéconomique, de manière à assurer une meilleure prise en charge des préoccupations du citoyen et être à la hauteur de ses aspirations». Rappelant que le président de la République «a érigé ces aspirations en objectifs à réaliser», le ministre de l’Intérieur a mis l’accent sur «l’impératif d’une nouvelle conception pour généraliser le développement à travers tout le territoire national». Le président Tebboune «a adopté une méthode pragmatique reposant sur la planification par les objectifs, l’évaluation par les résultats, le suivi permanent de la dynamique de développement et l’application des instructions et des mesures prises en mesurant leur impact sur le terrain», a poursuivi M. Merad. Revenant sur les conclusions de la rencontre gouvernement-walis, tenue en septembre dernier, M. Merad a évoqué «la feuille de route suivie sur la base des recommandations adoptées», avant de passer en revue la teneur de l’opération d’évaluation du dossier de développement des zones d’ombre. Il a abordé, dans ce contexte, «le programme de rattrapage urgent parachevé à la fin de 2022 à travers la réalisation de 96% du total des projets financés, estimés à 30 000 projets à travers toutes les wilayas du pays», relevant qu’une enveloppe de «plus de 350 milliards de dinars a été allouée à ce programme, qui profite à près de 7 millions de citoyens».