Alors que Moscou dit avoir abattu 46 drones ukrainiens dans les régions frontalières et sud, le président élu affirme que son homologue ukrainien «aimerait conclure un accord» pour mettre fin à la guerre.
Après une rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à l'Élysée, le président élu américain a appelé à un « cessez-le-feu immédiat » et à des négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Cette déclaration intervient alors que la Russie annonce avoir abattu 46 drones ukrainiens dans ses régions frontalières et méridionales.
Selon le ministère russe de la Défense, 17 drones ont été interceptés dans la région frontalière de Belgorod, 12 dans la région de Koursk, et le reste dans les régions de Rostov et Astrakhan. Ces régions sont régulièrement la cible d'attaques attribuées aux forces ukrainiennes, qui occupent une partie du territoire russe dans certaines zones.
Lors de son déplacement à Paris, son premier à l'étranger depuis son élection, Donald Trump a publié sur Truth Social qu’il était impératif de mettre fin à cette guerre : « Trop de vies ont été perdues en vain, trop de familles détruites. Si cela continue, cela pourrait devenir bien pire. » Il a également avancé que l’Ukraine avait perdu 400 000 soldats et bien plus de civils.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans un communiqué, a souligné qu’il partageait avec ses homologues américain et français l’objectif d’une « paix juste ». Emmanuel Macron, de son côté, a salué cette réunion tripartite comme une réussite diplomatique et affirmé sur X la nécessité de poursuivre les efforts communs pour la paix et la sécurité.
Dans le même temps, l’administration Biden a annoncé une nouvelle aide militaire à l’Ukraine, d’un montant de 988 millions de dollars. Cette aide comprend notamment des drones, des missiles pour les systèmes Himars, et un soutien accru à la maintenance d'équipements. Cependant, ces matériels ne seront pas immédiatement disponibles, car ils seront acquis auprès de l'industrie de défense ou de partenaires. Cette initiative vise à renforcer les capacités de l'Ukraine avant l'investiture de Donald Trump le 20 janvier, son élection ayant soulevé des incertitudes quant au futur soutien américain à Kiev.