L’auteur-compositeur et interprète Nassim Dendane, alias DenDana, donne rendez-vous à ses fans pour deux concerts exceptionnels à Alger et à Oran.
La rentrée sociale, à partir de la semaine prochaine, s’annonce d’ores et déjà riche en événements culturels, comme en témoigne le tour de chant annoncé du chanteur et musicien Dendana qui donne rendez-vous à son public algérois le lundi 28 août au Casif de Sidi Fredj, suivi, le jeudi d’après, par un concert plus intimiste à Oran, au petit théâtre de la fourmi.
Dendana, qui n’est plus à présenter tant il attire à chaque concert en Algérie de nombreux fans, viendra donc rencontrer son public et présenter les chansons de son dernier album Chadi Madi, sorti le mois de mars dernier. Un album dont le titre se veut un clin d’œil à l’enfance et au joli temps passé et dont les chansons (à textes comme toujours !) sont écrites en derja.
Quant à la musique, ne dérogeant pas à ses habitudes, il sera bien sûr question de fusionner plusieurs genres musicaux, entre blues, reggae, rock et gnawi. «Guidé par l’adage Three cords & the truth, trois accords et la vérité, Dendana décrit les rêves et la réalité d’une Algérie moderne et indépendante», explique-t-on dans son dossier de presse. Né en 1988 à Tlemcen, Dendana (dont le vrai nom est Nassim Dendane) a grandi dans une famille de musiciens, ce qui lui a facilité l’accès, durant sa prime jeunesse, à divers instruments.
S’il s’est d’abord fait les dents en s’exerçant, dès l’âge de 5 ans, sur un piano classique, par la suite, il a jeté son dévolu sur la guitare folk. Il s’est ensuite intéressé à la musique sub-saharienne et par ricochet aux instruments plus traditionnels. Si, aujourd’hui, sa réputation n’est plus à faire (tant en Algérie qu’en Europe), au départ, il s’était surtout fait remarquer sur les radios algériennes en reprenant les chansons de Bob Marley.
La sortie de son premier album en Algérie, DenDana Project, l’a véritablement propulsé, s’étant alors lancé dans une tournée de plus de cinquante dates, notamment avec Cheikh Sidi Bémol, Fanfaraï, l’Orchestre national de Barbès et Kasav’. Melody, son deuxième album sorti en France en 2013 se piquait d’avoir des couleurs musicales atypiques et novatrices où il rassemblait musiques occidentales et africaines.
Il a fallu attendre quelques années, en 2020, pour que sorte son avant dernier album, Je n’ai pas les mots, une sorte de «cross-over», comme il l’indique, «entre la grande chanson française et le blues du désert», un album «dépaysant» où il est question tour à tour de Sahara puis de grandes villes.
«Ses morceaux aériens aux influences folk, gnawa et jazz lui valent la participation de Ben l’Oncle Soul et Charlotte Savary, ainsi que de musiciens de talent», signale-t-on, en ajoutant que «ses valeurs d’ouverture sur le monde et d’abolition des frontières musicales en font malgré lui un artiste engagé, dont les performances live touchent au cœur et à l’âme».
Notons enfin qu’après sa mini-tournée algérienne, il se produira le 17 septembre prochain à la Cigale de Paris puis le 6 octobre prochain lors du Festival «jazz sur scène», toujours à Paris.