Trois jours avant la rencontre Algérie - Côte d’Ivoire, des personnes qui font partie de l’environnement immédiat de l’équipe nationale ont orchestré une campagne de dénigrement et de déstabilisation systématique du président de la fédération, Charaf-Eddine Amara.
Par anticipation, elles ont voulu lui faire porter le chapeau d’une éventuelle élimination au premier tour. Le tort du président a été d’avoir répondu, enfin, aux allégations de ceux qui l’accusent de ne pas avoir défendu l’équipe nationale devant les instances de la CAF, plus particulièrement la commission d’arbitrage et la commission d’organisation.
La réponse du président a été celle d’un responsable qui ne répond pas aux rumeurs qui ont entouré l’avant-désignation de l’arbitre Gomes (Afrique du Sud) pour le match Algérie-Côte d’Ivoire. Il a été sage et a dit : «Comment pourrais-je protester contre la désignation d’un arbitre alors que la CAF ne l’avait pas encore fait ? C’est ridicule».
Sa déclaration n’a pas été du goût de ses détracteurs, employés qui plus est de la fédération et qui n’ont jamais cessé de le dénigrer, de déverser des insanités sur lui, de chercher à régenter la fédération à sa place, lui l’élu, président de la fédération et leur employeur. Forts de diverses complicités à l’intérieur et à l’extérieur de la fédération, ils n’avancent pas à visage masqué.
A force de les laisser faire, le président Charaf-Eddine Amara, leur a donné la conviction qu’ils étaient intouchables, hors de son contrôle. Ils ont fini par créer un pouvoir bicéphale. Celui de Dely-Ibrahim, représenté par Amara, et celui de Sidi Moussa, représenté par cette entité nocive, un rébus hérité d’un passé peu glorieux.
Après le chapitre de l’arbitrage, le président Amara a été attaqué sur un autre point. Celui de l’état de la pelouse du stade de Douala. Une autre fois, le président Charaf-Eddine Amara s’est exprimé sur les accusations portées contre lui sur ce point précis.
Il a répondu : «Le lendemain du tirage au sort de la CAN Cameroun 2021, un groupe d’officiels de la fédération présents avec moi au tirage au sort, s’est rendu au stade de Douala pour inspecter les installations. Dans le rapport de mission qu’ils ont rendu à leur retour à Alger, ils n’a rien mentionné sur l’état de la pelouse. C’est eux qui ont visité les hôtels et arrêté le choix sur celui où notre équipe a séjourné durant le premier tour de la CAN. C’est eux qui se sont occupés de tous les aspects organisationnels et de la logistique à la CAN».
Ces précisions ont provoqué l’ire de ceux qui ont cherché à faire porter le chapeau, d’une éventuelle élimination, au président de la FAF. Ils ont actionné leurs relais, aussi répugnants qu’eux, pour déstabiliser Amara et provoquer sa chute. Ce dernier doit réagir et, surtout, prendre des décisions contre ceux qui se croient tout permis et agissent sous une aile protectrice, qu’ils croient intouchable.
Ce chapitre de la malheureuse histoire de la CAN Cameroun 2021 renseigne sur l’état de déliquescence de la fédération qui ne tardera pas à atteindre celui de la putréfaction si Charaf Eddine Amara ne prend pas ses responsabilités. Son devoir premier est de défendre le football algérien de toute menace de l’intérieur ou de l’extérieur.
Dans les jours à venir, des langues vont se délier. Déjà des fissures sont apparues au sein de «l’entité de Sidi Moussa». Un de ses membres, présent à Douala, a fait passer le message suivant à des journalistes : «Soutenez le président contre ceux qui cherchent à le déstabiliser à partir de leur présence au sein de l’environnement de l’équipe nationale. Il n’a rien à voir avec l’arbitrage et l’état de la pelouse du stade de Douala».
Cette taupe risque gros si elle est démasquée par «la fédération de Sidi Moussa». Le président Amara doit prendre ses responsabilités, ou remettre le tablier et rentrer chez lui. Il doit démasquer les auteurs du complot contre lui.