Le désordre et l’anarchie règnent en maître absolu au chef-lieu de la commune de Bouira. La gestion des affaires courantes de l’APC pose problème. L’assemblée locale traverse depuis plus d’une année une zone de turbulences paralysant ainsi le bon fonctionnement de ses services.
A quelques jours de la rentrée scolaire, plusieurs établissements, notamment du cycle primaire, se trouvent toujours dans une situation catastrophique. Les chanteurs engagés visant la réfection des écoles, l’extension et la réalisation des cantines scolaires accusent des retards. Dédiés à l’examen et à l’évolution du secteur de l’éducation et à la situation des projets inscrits, les travaux de deux assemblées générales, organisés le 31 août dernier et le 4 du mois courant, ont été tout bonnement rejetés par la daïra de Bouira.
Le rejet des travaux de délibérations de l’APC de Bouira sont motivés par le fait que le maire n’avait pas respecté le statut interne de l’assemblée en recourant à des actions externes. Un élu à l’APC, citant le retard qu’enregistrent des chantiers du secteur de l’enduction, a déploré que la mairie de Bouira soit devenue malheureusement un fourre-tout. Les citoyens payent les frais de cette déliquescence outrageuse. La gestion de l’APC de Bouira est également sous la loupe des enquêteurs.
Selon des sources sûres, il y a eu d’abord les enquêtes diligentées par l’inspection de wilaya concernant l’affaire d’un marché public attribué à une entreprise qui avait fait une offre nettement supérieure à celle de ses concurrents. Des élus et des fonctionnaires de la mairie auraient été entendus par les enquêteurs qui ont été, précise-t-on, épluchés d’autres dossiers en relation avec la gestion de l’APC. Il y a exactement une année, 18 «élus» sur 23, siégeant au sein de l’assemblée qui ont gelé leurs activités, avaient publiquement dénoncé des «malversations», dans la gestion des affaires courantes de l’APC, accablant surtout le premier responsable.