Depuis des décennies, les autorités de la wilaya de Guelma ont été incapables d’éradiquer le commerce informel, notamment celui des fruits et légumes.
Sa prolifération intervient avec la création spontanée de lieux empiétant sur la voie publique. Ainsi, le souk hebdomadaire du vendredi dans la ville, installé à proximité de la RN20, axe routier Guelma-Souk Ahras, est un exemple édifiant. Une situation qui provoque des embouteillages durant les temps de grande affluence. Un autre cas d’empiétement constaté est celui d’un souk quotidien qui a élu domicile près de l’hôpital mère-enfant de Guelma.
Notons également le souk des fruits et légumes du boulevard Mohamed Salem (ex-Volontariat) au centre-ville du chef-lieu qui déborde sur la chaussée. Le cas le plus déroutant, voir incompréhensible, reste celui du marché de la place Harcha Hacene, lequel, contre toute attente, a été déserté depuis des décennies par ses locataires et de voir en parallèle des marchands squatter l’espace public immédiat.
Les autorités locales n’ont-elles pas d’autres choix que de laisser faire ? «Oui, nous sommes dans une situation qui privilégie le maintien de la paix sociale, quitte à laisser faire même si cela peut affliger certains. Mais c’est un mal nécessaire», nous confirment des fonctionnaires sous le sceau de l’anonymat. Quoi qu’il en soit, l’on apprend que des pourparlers auraient été engagés entre des centaines d’indus occupants de la voie publique et les autorités compétentes pour une délocalisation imminente avant le mois de ramadan.
Dans cette optique et pour contrer les plus récalcitrants et organiser le commerce de proximité, il est question, également pour le mois de ramadan, de créer des points de vente pour les denrées de large consommation, dont les sites seront définis prochainement.